jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
M. Marc Beaudoin, CGFA: Ce que M. Côté vient de dire n'est pas tout
à fait faux. On parle depuis tout à l'heure de développement, d'enjeux, de
façons de se concerter, d'aménagement intégré, d'intégration des ministères..
Il y a peut-être là un message important à comprendre. La Forêt Habitée, ce n'est
pas seulement faire un projet sur un petit territoire, c'est avant tout d'établir les enjeux
communs à la communauté. Lorsque l'on regardait le régime forestier, ce qui rendait
amer, c'est d'avoir oublié le concept de Forêt Habitée, d'avoir oublié de mettre une structure en
place, un cadre, qui permettrait aux gens de se concerter et d'entreprendre les démarches de concertation
avec les différents intervenants de façon efficace. Dans bien des cas, on se demande si on ne
travaille pas dans le vide. Il y a cet élément d'incertitude…Est-ce que notre démarche va être entendue,
est-ce qu'elle va être efficace? C'est peut-être ça qui va nous manquer dans la législation actuelle.
M. Luc Bouthillier: Donc si je comprends bien, la Forêt Habitée signifie entre autres, mettre en place
une réelle structure de gestion participative accompagné d'un encadrement professionnel pour assurer
la formation des intervenants appelés à jouer le jeu de la concertation. Sur ce, M. Pierre Drolet, du MRN,
Bas St-Laurent…
M. Pierre Drolet, MRN, Bas Saint-Laurent: Il y une dimension dont je n'ai pas beaucoup entendu parler.
Si je reviens aux consultations qu'il y a eu il y a quelques années sur la Forêt Habitée, on disait que la
première Forêt Habitée, c'est la forêt privée. Dans les consultations sur la Forêt Habitée, dans les consultation
sur le régime forestier, il y avait toujours un petit chapitre à part sur les conditions du travailleur
forestier. Les conditions de l'emploi et le devenir de la sécurité des organisations qui emploient les travailleurs
forestiers au Québec. En général, le travailleur forestier au Québec est oublié dans toutes les
discussions. Quand on le regarde ailleurs en forêt privée, il n'est pas tellement chanceux parce que le
propriétaire prend sa partie sur le bois, les taux sont serrés et au Québec le propriétaire met 20% du
taux à l'hectare alors que dans le fond on sait que souvent il ne le met pas. C'est souvent l'organisation
d'aménagement et les travailleurs qui l'absorbe. Je me disais qu'enfin on arrive à un endroit où l'argent
est disponible, pour enfin bonifier les conditions du travailleur forestier. Mais je n'ai pas réussi à savoir
quelles sont les conditions du travailleur forestier dans la Forêt de l'Aigle. Est-ce qu'il y a une charte de
protection de ce travailleur là? Qui le représente sur le comité des partenaires? Qui prend ses intérêts?
Est-ce qu'on a enfin ici un travailleur forestier qui va avoir des conditions de travail et une sécurité d'emploi?
Qui les emploie et est-ce qu'ils ont une sécurité sur le moyen et le long terme? Il me semble qu'on
entend pas beaucoup parler de ça …. Ce qui m'amène à penser qu'on compare deux modèles: la Forêt
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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