jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi
Autre élément c'est qu'un organisme neutre réunissant les divers
groupes d'intérêt reconnu par les communautés soit le moteur des forêts
habitées. Si il y a déséquilibre le projet penche sur un côté et on réussit pas à
rallier suffisamment le milieu. L'objectif est de rallier le partenariat et le consensus
le plus large possible.
Dernier élément, il faudrait transformer le programme de mise en valeur des ressources en programme
de Forêt Habitée. L'aide serait donc allouée à des projets répondant à des critères qui définissent
ce qu'est une Forêt Habitée. De cette façon, il y aurait beaucoup plus de groupes qui seraient
intéressés, y compris des bénéficiaires de CAAF, à devenir des promoteurs de projets.
M. Henri Côté Président Forêt de l'Aigle. Il ne faut pas penser que la Forêt de l'Aigle a été un succès
story aussi vite que cela. Quant il a été question des projets de Forêt Habitée l'industrie voulait aussi avoir
le pin du territoire. On s'est regroupé et avec l'appui local on a réussi à avoir le territoire et à le développer.
Parce que dans le cas des industriels, comme les propriétaires de Forex, ils ont vendu à Louisiana
Pacific après avoir été subventionnés par nos argents et maintenant ils sont en Floride.
Dans une région comme l'Outaouais les gens pensent que la forêt c'est le gouvernement qui s'en
occupe. Par exemple, dans le cas du programme stratégique de l'Outaouais du CRDO, à la réunion de
planification personne ne parlait des forêts.
Moi je pense que dans les régions il faudrait avoir le contrôle de la destinée de nos forêts. Il faut que les
gens aient leur mot à dire sur la forêt publique où les CAAF sont des privilèges. On devrait demander à
l'industrie en contrepartie du bois qu'elles obtiennent d'amener de la plus valeur dans les régions. On se
fait coloniser notre bois qui est transformé ailleurs. Quant on va chercher des appuis locaux on peut exiger
et obtenir des choses et entre autres des deuxième et troisième transformations du bois.
M. Marc Beaudoin. Forêt de l'Aigle. Moi aussi j'avais les yeux vides quand je me suis promené sur la
Forêt de l'Aigle la première fois. On s'est planté plusieurs fois quand même. Mais on peut dire qu'on avait
toutes les conditions pour réussir. Si on examine les conditions gagnantes on pense à la possibilité de
vendre le bois à l'extérieur mais on s'est fait critiquer par les industriels locaux. Quant on a échappé un
traitement en peupleraie on se l'est fait mettre sur le nez aussi. Mais on pouvait pas se cacher, c'est nous
qui l'avions décidé. On est responsable de ce qui est arrivé et c'est probablement cela l'idée de Forêt
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
19 Octobre: Atelier-1
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