jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
M. Jacques Tremblay, MRN: Non, je ne pense pas. Je pense que c'est
d'abord une mesure structurante, Il y a différentes situations qui peuvent se
produire. On sait que périodiquement, on révise les plans généraux d'aménagement.
Déjà, on constate que dans certaines régions cette révision produit des
effets désastreux, soit une baisse des calculs de possibilités. Dans d'autres cas, ça conduit
à certaines augmentations de possibilités. Dans ce cas là, il y aura certaines opportunités.
Il faudra donc faire des choix quant à la consolidation de l'industrie en place et au support
de nouveaux projets.
Il existe aussi des mouvements d'entreprises qui peuvent constituer des opportunités pour le gouvernement,
suite à des consolidations pour épargner certains volumes au profit de certaines communautés.
Il y a un certain nombre de contextes qui vont nous amener dans le temps à faire des choix
sociaux. Il faut se rappeler que dans l'esprit de la loi, on s'en remet beaucoup aux orientations régionales.
Alors, avant de supporter un organisme par l'attribution d'un contrat d'aménagement forestier, on va
comprendre qu'il est de l'intention du gouvernement de consulter les instances régionales, notamment
le CRD. On sait très bien que les projets n'ont pas tous la même valeur. On doit comprendre qu'on ne
peut faire l'adéquation, qu'un volume disponible s'applique à un projet de Forêt Habitée. Je pense que
les régions vont être en mesure d'apprécier la teneur des projets et l'apport économique par rapport à
la consolidation de l'industrie forestière. Maintenant les droits évidemment dépassent largement le contexte
des droits forestiers. On sait que les droits forestiers sont le levier financier le plus important pour
consolider les projets. La Forêt de l'Aigle en est un témoignage éloquent. Il faut toutefois comprendre que
dans cette démarche de gestion intégrée des ressources et de développement des communautés, on interpelle
d'autres ministères, d'autres ressources. Là aussi, il n'y a rien d'acquis. La loi sur les forêts ne
peut pas dépasser la gestion forestière comme telle et il aura sûrement des concertations à établir.
M. Luc Bouthillier: Lorsqu'on parle de droits, on a toujours tendance à voir ce que ça nous donne
comme avantages et à glisser sur le tapis qu'il n'y a pas de droits sans devoir…On va aller voir les bénéficiaires
des fameux droits. D'abord les droits sur la matière ligneuse, dont l'industrie forestière dispose
de la majorité. Quand on parle de devoirs accompagnant ces droits, est-ce qu'on pourrait imaginer que
l'industrie forestière a un devoir de participer à la responsabilisation des communautés?
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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