jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

vendredi
M. Luc Bouthillier: M. David, représentant du ministre Jolivet, avezvous
l'impression d'assister à une réunion d'augustes "chialeux"?
M. Paul-André David, Ministère des régions: Personnellement, je dois vous
avouer que je trouve ça très sain. On a une occasion de faire savoir ce que l'on pense.
On a parlé tantôt de la politique sur la ruralité. Effectivement, le défaut mais aussi la qualité
de cette politique est qu'elle interpelle une dizaine de ministères. C'est difficile de réunir tant
de ministères pour conclure une politique. Nous sommes encore dans des discussions interministérielles...
Dans les zecs, parler à douze industriels, ce n'est pas facile. C'est la même chose au niveau
du gouvernement. Si M. Brassard est absent, c'est qu'il est actuellement en commission parlementaire.
Mais tout ça ne nous empêche pas d'avoir des réflexions. On est venu vous dire qu'il y a des nouvelles
choses qui vont se faire. Est-ce que c'est exactement ce que vous désirez? Je peux vous dire que la nouvelle
loi va permettre des consultation . Je comprends que les gens voudraient que ça aille plus vite et
qu'ils repartent de ce colloque en se disant que des gestes concrets vont être posés. Ici, ce matin, les
gens se concertent et je ne peux pas être contre ça. C'est sûr que les représentants du gouvernement
qui sont ici vont aller rapporter ce qui été dit à leurs supérieurs, aux ministres. Les messages vont se
transmettre…
Sachez que partagez le pouvoir et la richesse, c'est toujours difficile. À la commission, tout le monde reproche
à la loi son absence de textes sur la Forêt Habitée . Suite à la déclaration qui va se faire ici, c'est
sûr que MM. Brassard et Jolivet vont en être avisés. Il n'y aura pas de faux-fuyant ; il faut continuer l'exercice.
Je crois toutefois qu'il faut trouver le juste équilibre. En effet, il ne faut pas pousser le bouchon trop
loin car autrement les décisions sont prises ailleurs parce que la solution proposée n'est pas recevable.
Il est donc important que les termes de la déclaration qui sera soumise à Québec soient vivables et recevables.
Il faut donc continuer l'exercice et en arriver à cette fameuse déclaration.
M. Jean-Guy Rioux, RESAM: Je voudrais dire qu'on est dans une phase évolutive et lorsqu'il y a évolution,
ça se fait par des mutants. Au début, les mutants sont ou bien tablettés ou bien ostracisés par les pairs.
Avec l'évolution disparaissent certaines espèces et on a tendance à les identifier. Les dinosaures modernes,
ce n'est peut-être pas seulement les industriels. C'est aussi quelques politiciens, quelques fonctionnaires…En
attendant, il faut absolument se rappeler que dans l'histoire des évolutions, les mutants
on été, un jour, considérés comme des héros. C'est sûr que cette évolution, on voudrait qu'elle se fasse
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
20 Octobre
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