jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

jeudi 19 Octobre:
Atelier récréotouristique
PÉRIODE DE DISCUSSION AVEC LES MEMBRES
DE L'ASSEMBLÉE
Q. M. Bruno-Pierre Harvey, Animateur: On dit au CAAF, aux détenteurs de
droits forestiers, nos demandes mais ce ne serait pas à d'autres personnes à faire des
concessions, d'essayer d'harmoniser? Naturellement, les CAAF sont là, les contrats sont
signés d'autres sont en cours de négociation Peut-être que nous intervenons dans un processus
mais peut-être que nous nous adressons pas aux bonnes personnes… Les détenteurs sont des
partenaires aussi et on demande généralement aux forestiers d'harmoniser alors que la gestion et le
contrôle sont à un niveau supérieur….
R M. Réjean Arsenault: Je crois qu'à la base, il faut se rappeler comment le concept de Forêt
Habitée est parti. On parlait d'un concept et non d'un projet. Pour moi, il y a une grosse différence entre
un concept et un projet. Les différents projets qu'il y a eu se sont soldés par des organismes de gestion
comme la forêt de l'Aigle, qui est un organisme de gestion qui s'est vu attribué un territoire sous forme
de CAAF. À Habitafor, c'est plutôt une table de concertation. Habitafor n'a pris la place d'aucun partenaire,
d'aucun utilisateur du territoire. En ça, il y a une grosse différence. Comme M. Fink dit, je crois qu'il
faut tirer le sens de l'expérience de la forêt de l'Aigle pour travailler de façon concertée. C'est vrai, mais
selon les propos de M. Girard, ça prend de la place un concept de Forêt Habitée parce que ça vole quelque
chose aux utilisateurs déjà en place. C'est là que réside la différence. Si on voit seulement la forêt comme
gestionnaire de ressources, c'est vrai. Ca peut prendre la place d'une ZEC, d'un organisme en gestion
commun ou même d'un industriel. Quand on parle du concept, on va avoir un concept avec une gestion
multiressource et intégrée. À mon point de vue, c'est très différent. Quand M. Fink affirme qu'il faut
rechercher la concertation, pour notre part c'est seulement dans ce domaine que l'on travaille. Nous,
nous avons deux industriels; ce que nous voulons c'est que leur territoire, le CAAF, soit intégré dans le
concept mais c'est eux qui demeurent gestionnaires de la ressource. Lorsqu'il y a des interventions qui
se font, nous sommes tous assis à la même table. Le gros problème que nous avons c'est de financement
de cette table de concertation. Le ministère devrait obliger les industriels à avoir des tables de concertation
avec le milieu et accepter qu'elles soient financées par un certains pourcentage de gens. De cette
façon, on est sûr que le milieu va être une partie prenante dans la gestion du territoire. C'est ce que nous
comptons demander lors de notre présence devant la commission parlementaire.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
Panéliste Membre de l’assemblée
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