jeudi - Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique ...

umes de bois. Toutefois, le projet des fermes forestières (région 01) et
celui de la région 09 ne sont pas aussi performants, en raison de l'état actuel
de leur forêt, qui ne permet pas de récolter annuellement un volume suffisant
de bois. Les autres projets témoins (régions 04, 10, 11, 12, 14, 15, 17) ont un taux
d'autofinancement qualifié de faible à très faible.
Le développement d'autres produits et services que la matière ligneuse fournit présentement
peu de revenus en comparaison à ce que peu rapporter la vente de bois aux usines de transformation.
Pour l'année financière 1998-1999, six projets affichent des revenus qui proviennent de la vente d'autres
produits et services que le bois. À titre indicatif, ces revenus varient de 1 000 à 36 000 $/année et ne
représentent que de 1 à 12 % de leur chiffre d'affaires annuel. Tous projets confondus, sur un chiffre d'affaires
annuel total de 8 001 900 $, les revenus de la vente d'autres produits et services que le bois ne totalisent
que 95 000 $, soit 1,2 %. La jeunesse des projets et les obstacles que les promoteurs peuvent
rencontrer pour développer ces autres possibilités expliquent cette situation. Par exemple, l'offre en produits
récréotouristiques nécessite des investissements importants avant de rapporter des bénéfices.
Aussi, le volet II du PMVRMF a contribué significativement au développement du potentiel récréotouristique
des projets.
En 1998-1999, 1,3 million $ du volet II du PMVRMF a été accordé aux projets témoins. Pour cette même
année, cette source de revenus représentait, en moyenne, 16 % de leur chiffre d'affaires annuel et créait
au total l'équivalent de 38 emplois annualisés à 256 jours/année. Depuis le démarrage des projets témoins
(1995-1996 à 1999-2000) et uniquement avec le volet II, on parle de l'équivalent de 141 emplois annualisés
créés (4,5 millions $). Par ailleurs, et sur la base de leur chiffre d'affaires, nous estimons
qu'actuellement les quatorze projets témoins créent et consolident l'équivalent de près de 250 emplois
annualisés.
Pour pouvoir augmenter leur part de revenus en provenance de la mise en marché des biens et des services
produits, les promoteurs doivent notamment être détenteurs des droits disponibles sur les terres et
les ressources, notamment les droits forestiers. Par ailleurs, l'acquisition de droits forestiers et fauniques
leur permettrait comme pour les bénéficiaires de CAAF et les pourvoyeurs, de les utiliser en guise de
garantie bancaire pour investir dans la production de ressources et dans le développement de services.
Le nouveau CAF (contrat d'aménagement forestier) prévu dans le cadre de la mise à jour du régime
forestier présente des occasions d'affaires intéressantes pour les promoteurs.
Corporation de Gestion de la Forêt de l'Aigle
mercredi
18 Octobre
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