Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

nourriture et de reproduction, est le moteur de nos comportements négatifs et agressifs.
L’organisation sociale doit s’attaquer à cette peur inconsciente généralisée parmi les
hommes qui crée cette espèce de paranoïa ordinaire. La production doit être suffisante et la
redistribution équilibrée, en fonction des besoins de chacun.
Sur le plan social
L’argent est bien évidemment l’arme absolue du contrôle de l’autre sur le plan
économique et social. Le monde des affaires est dominé par l’idée de marché et d’intérêt,
celui de la politique par la course au pouvoir et certains hommes sont plus soucieux de faire
« carrière » que de respecter la mission sociale dans laquelle ils se sont engagés. Dans les
deux cas, il reste peu de place pour la sincérité dans les rapports personnels. L’hypocrisie et
le cynisme font partie intégrante des règles du jeu commercial et de la réussite sociale.
Aussi bien dans le monde des affaires que dans le monde politique, le pouvoir absolu et
solitaire exige méfiance et mépris envers le reste des individus.
L’organisation sociale devrait permettre que chaque individu puisse avoir un minimum
d’indépendance économique. C’est un droit qui permettrait à chacun de conserver, en toutes
circonstances, son intégrité et sa dignité. Un revenu minimum d’existence garanti pour
chaque individu, lui permettant de se nourrir et de se loger décemment devrait être un droit
inscrit dans la Constitution, ou un article à rajouter aux droits de l’homme. C’est un devoir
pour chaque État ou gouvernement que d’assurer ce minimum à chaque citoyen quel que
soit son niveau social. Les revenus du travail et des diverses allocations seraient diminués
d’autant et la différence récupérée par les impôts. Cela donnerait au groupe social un sorte
de sécurité psychologique permanente, même pour ceux qui ne travaillent pas, et aux plus
démunis un réel moyen de s’en sortir en gardant leur dignité. Ce salaire minimum serait une
sorte de « filet de sécurité » permettant à l’ensemble de la population de réduire
considérablement la paranoïa ordinaire, de sortir plus facilement des rapports de dominants
à dominés et de diriger sa vie en fonction de ses convictions.
Sur le plan économique
L’économie est un système de production/redistribution. La production s’est nettement
améliorée puisque nous arrivons à produire plus, en travaillant moins, ce qui nous laisse
plus de temps pour nous occuper de notre vie familiale, amoureuse ou culturelle. En
revanche le système de redistribution, bloqué par l’égoïsme naturel des hommes, est encore
archaïque et génère des tensions sociales. C’est à la modernisation de la redistribution
que doivent travailler les politiciens pour trouver le point d’équilibre entre la
production et la redistribution. [Si la société est devenue un peu meilleure, ce n’est pas
parce que les hommes s’aiment davantage, mais c’est qu’elle s’est dotée d’organisations
plus justes.] 8
La justice, c’est l’équilibre.
Les troubles économiques
LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE
La guerre économique que se livrent les pays entre eux, quand ce n’est pas la guerre
armée, empêche la transparence dans les échanges, car tout est déterminé par des arrièrepensées
tactiques, dans le but de dominer l’autre, d’exploiter des ressources, d’obtenir en
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