Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

fruit du hasard. Tout le sens que nous lui trouvons, c’est celui que nous y apportons, c’est
celui de notre objectif de vie. Beaucoup de gens sont pessimistes, voire nihilistes car ils
restent bloqués sur cette vérité première que la vie n’a pas de sens. Ils disent être réalistes,
ce qui est en partie vrai, mais oublient de ce fait la possibilité de mettre un contenu à leur
vie qui modifierait cette réalité.
Développer l’optimisme consiste à avoir confiance en soi et faire confiance aux autres.
L’optimisme est une véritable qualité pour atteindre la réalisation de soi. Aujourd’hui, les
dépressifs ne sont plus soignés à coup de médicaments euphorisants, mais plutôt traités par
des psychothérapies qui leur font découvrir l’aspect positif des choses. Le rire et
l’optimisme ont de réels bienfaits sur notre santé, ils nous poussent à l’action, alors que le
stress et l’anxiété qui l’accompagnent, réduisent nos défenses immunitaires, paralysent
notre action et nous mènent à la dépression.
Il faut également noter que toutes les recherches qui ont été faites sur la longévité, font
ressortir deux caractéristiques essentielles chez les centenaires : ce sont des personnes qui
mangent modérément et qui sont résolument optimistes. Les centenaires, très souvent, ont
connu une existence sans stress, à basse tension émotionnelle. Cela s’explique par une
personnalité difficile à bouleverser. Ils sont souvent gais, sociaux et optimistes, comme ils
l’ont été toute leur vie. Vivre au présent, le ralentissement psychologique du temps, pourrait
également avoir des effets psychosomatiques sur le vieillissement.
La recherche de la perfection
La recherche de la perfection dans notre comportement doit faire partie des objectifs à
atteindre, même si cela nous semble utopique.
Ayons l’esprit toujours présent à ce que l’on est en train de faire, évitons les
automatismes.
Être attentif à nos gestes afin de les améliorer au maximum. Ne pas négliger les actions
quotidiennes que l’on effectue, en général, sans s’en rendre compte, comme les tâches
ménagères, les déplacements, s’habiller ou les habitudes se travail, mais aussi et surtout,
nos relations avec les autres. Chaque erreur ou échec doit résonner en nous comme une
leçon de vie nous permettant de nous améliorer. Vivons au présent pour fortifier notre
attention sur nos actes.
La compétition affective
UNE MORALE HUMANISTE
Essayer d’Être plus, d’aimer plus, de faire croître l’émotion amoureuse en nous, où cela
peut-il nous conduire ?
D’abord à un plaisir et un bien-être immédiats dont notre vie serait remplie, mais aussi
à plus d’âme, à enrichir notre être, à avoir peut-être une vision ressentie de l’infini, atteindre
le vertige de l’infini.
Dans le mythe de Faust, lorsque le diable propose d’exaucer un désir, c’est le désir
d’accumulation qui prédomine, richesse et jeunesse. Le diable l’accorde en échange de son
âme. Mais sans âme ou sans Être peut-on aimer ? Courir après l’accumulation ne nous fait
pas perdre notre âme, mais à coup sûr empêche son développement.
Essayons d’abandonner la compétition sociale pour la remplacer par la compétition
affective. Désirer l’accumulation de moments heureux, plutôt que de biens matériels.
Travailler au perfectionnement de la relation à soi-même et aux autres.
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