Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
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LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE<br />
pure convention, sans rapport avec l’objet qu’il désigne. C’est grâce à cette abstraction du<br />
langage que la logique se développe et s’articule autour <strong>de</strong>s prépositions et <strong>de</strong>s éléments<br />
grammaticaux, syntaxiques et sémantiques. C’est également la base <strong>de</strong>s mathématiques.<br />
L’hémisphère gauche serait également le lieu où se produisent les émotions positives. On<br />
a remarqué que <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong> l’hémisphère gauche entraînaient le blocage <strong>de</strong>s émotions<br />
positives. <strong>Le</strong>s sujets avaient <strong>de</strong>s crises <strong>de</strong> larmes incontrôlées qui les entraînaient<br />
irrémédiablement vers la dépression.<br />
L’hémisphère droit semble spécialisé dans la synthèse <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> l’analyse, c’est<br />
là que se détermine pour chacun l’image <strong>de</strong> sa réalité. Il i<strong>de</strong>ntifie rapi<strong>de</strong>ment la totalité à<br />
partir <strong>de</strong> ses éléments essentiels. C’est le siège <strong>de</strong> la raison analogique, qui <strong>com</strong>pare les<br />
problèmes pour trouver <strong>de</strong>s similitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> structure. <strong>Le</strong> signe a un rapport avec l’objet par<br />
une ressemblance ou une analogie. Ici domine l’image et l’analogie, c’est le lieu <strong>de</strong> la<br />
mémoire <strong>de</strong>s événements et <strong>de</strong>s émotions qui les ac<strong>com</strong>pagnent. L’hémisphère droit saisit<br />
le résultat <strong>de</strong> façon immédiate et globale.<br />
L’hémisphère droit serait également le lieu où se produisent les émotions négatives. Des<br />
lésions dans l’hémisphère droit entraînent le blocage <strong>de</strong>s émotions négatives. Dans ce cas,<br />
les sujets sont en proie à <strong>de</strong>s crises <strong>de</strong> fou rire incontrôlées qui les condamnent à une<br />
euphorie permanente.<br />
Il semblerait que l’homme poussé par son esprit <strong>de</strong> <strong>com</strong>pétition, utiliserait plus<br />
facilement son hémisphère gauche, alors que la femme, poussée par son esprit <strong>de</strong><br />
coopération, utiliserait plutôt son hémisphère droit. <strong>Le</strong> propre d’un homme équilibré est<br />
sans doute d’utiliser et d’entraîner les <strong>de</strong>ux hémisphères <strong>de</strong> façon <strong>com</strong>plémentaire.<br />
Dans les conditions idéales, ces <strong>de</strong>ux parties du cerveau collaborent pour nous permettre<br />
une intégration harmonieuse et <strong>com</strong>plémentaire <strong>de</strong> la réalité, mais en cas <strong>de</strong> conflit elles<br />
peuvent se trouver dans l’incapacité <strong>de</strong> <strong>com</strong>muniquer entre elles, faute d’un langage<br />
<strong>com</strong>mun. <strong>Le</strong> sujet souffre alors d’une contradiction entre une image <strong>de</strong> la réalité telle<br />
qu’elle apparaît par rapport à ce qu’elle <strong>de</strong>vrait être. Pour en sortir, il doit réviser sa logique<br />
<strong>com</strong>portementale en prenant conscience que ce ne sont pas les choses elles-mêmes qui le<br />
troublent, mais l’idée qu’il s’en fait. L’image <strong>de</strong> la réalité restera toujours une construction<br />
<strong>de</strong> l’esprit, elle n’a pas d’autre existence démontrable, elle se confond avec notre ego.<br />
<strong>Le</strong>s traits <strong>de</strong> la personnalité<br />
Au fur et à mesure du développement, l’individu se construit peu à peu une personnalité<br />
dont les aspects émotionnels définissent le tempérament. Certains traits <strong>de</strong> caractère<br />
conduisent à certains types <strong>de</strong> personnalité.<br />
[On distingue <strong>de</strong>ux grands types <strong>de</strong> personnalité, les introvertis et les extravertis,<br />
qui correspon<strong>de</strong>nt à l’orientation différente par rapport aux <strong>de</strong>ux pôles essentiels <strong>de</strong><br />
la conduite : le mon<strong>de</strong> et le moi.<br />
Dans le cas <strong>de</strong> l’extraversion, l’objet extérieur agit <strong>com</strong>me un aimant sur le sujet. Il a<br />
tendance à se dépenser continuellement et à se répandre dans tout.<br />
Dans le cas <strong>de</strong> l’introversion, au contraire, le sujet est et reste le centre <strong>de</strong> tous les<br />
intérêts. Il tend à se protéger <strong>de</strong>s exigences extérieures, à s’abstenir <strong>de</strong> toute dépense<br />
d’énergie se rapportant directement à l’objet extérieur, et à se créer une position aussi sûre<br />
et aussi puissante que possible.<br />
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