Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

Ai-je utilisé la stratégie des forts en m’imposant, ou des faibles en culpabilisant ? Ai-je
critiqué, à tort et à travers, les autres ou moi-même ?
Se remémorer à quels moments nous avons eu des échanges basés sur des rapports de
force. Qu’est-ce qu’on aurait pu faire pour rendre ces rapports plus complices ?
Ai-je tenté d’imposer un échange inéquitable ? À la place de l’autre, aurais-je accepté
l’échange ?
Ai-je menti ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui se serait passé si je n’avais pas menti ?
Qu’aurais-je dû faire pour ne pas avoir à mentir et pour améliorer la confiance ?
On peut mettre au point des plans pour mieux agir.
Il y a des mots-clés que nous pouvons repérer dans notre langage et essayer de les
supprimer, ou de les utiliser au minimum, qui correspondent le plus souvent à des critiques,
les « tu devrais… », « il faudrait… », « si tu fais ceci, je serai comme cela… »,
« si seulement… » d’une façon générale toutes les phrases à la forme négative « Il n’y a
pas… Il ne faut pas… Je ne veux pas…, » essayons de les remplacer par des phrases à la
forme positive. Rappelons-nous le verre à moitié plein ou à moitié vide, afin d’avoir une
vision positive des choses.
Tentons de dire « oui » le plus souvent possible, car dire oui, c’est être avec l’autre, c’est
être complice de l’autre et donc produire des émotions positives. Dire « non » c’est être
contre l’autre, c’est entrer dans les rapports de force en s’opposant et donc produire des
émotions négatives. Quand on ne peut pas dire « oui », il vaut mieux rester neutre que dire
non. Le neutre est toujours un moindre mal, il nous préserve des relations agressives et
négatives. Le neutre est rarement pris en considération comme une attitude adéquate à
certaines situations. On croit bien souvent, à tort, qu’on n’a le choix qu’entre le oui ou le
non. Le « non » ne doit servir que lorsque notre action est engagée dans une situation
contraire à nos valeurs morales, à notre objectif de vie.
On dit souvent « non » de façon instinctive, car dire toujours « non » permet à ceux qui
ne sont pas sûrs d’eux, d’éviter de se « faire avoir ». Il permet de ne pas s’engager sans
réflexion. Le problème, bien souvent, est que notre fierté nous empêche par la suite de
changer d’avis. Il vaut mieux dire « oui » de façon naturelle, sans avoir peur de se « faire
avoir », puisque l’Avoir a moins d’importance que l’Être. Pour Être plus, c’est la confiance
en soi et la confiance aux autres qu’il faut développer.
Les phrases positives
UNE MÉTHODE D’ACTION
Les émotions négatives sont souvent liées à des phrases à la forme négative, comme
« il ne faut pas…, il n’y a pas, etc. »
[L’expérience montre que les phrases à la forme positive ont un pouvoir de suggestion
énorme. Ainsi les hypnotiseurs professionnels remplacent toujours les phrases à la forme
négative par des formulations positives. Ils diront plutôt : « …à votre réveil, vous vous
sentirez bien… » plutôt que : « …à votre réveil, vous n’aurez pas de malaise… », etc.] 15
Un des enseignements que l’on prodigue aux commerciaux dans les entreprises, est de
ne jamais utiliser de phrases à la forme négative dans un argumentaire de vente, pour ne pas
rebuter le client. Les commerciaux travaillent sur eux-mêmes jusqu’à ce que ce
comportement soit devenu réflexe. [Plus un message est formulé de façon négative, et plus
on se heurte à un refus et à un oubli rapide. Les formulations positives et concrètes sont la
condition de tout succès d’influence.] 15 Les publicitaires en sont conscients et ne formulent
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