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Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

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<strong>Le</strong> chômage<br />

On vit une époque <strong>de</strong> chômage. <strong>Le</strong>s gens se plaignent d’avoir été remplacés par <strong>de</strong>s<br />

robots ou <strong>de</strong>s ordinateurs. <strong>Le</strong>s économistes et les politiciens se creusent la tête pour trouver<br />

<strong>de</strong>s solutions, inventant <strong>de</strong> nouveaux travaux afin <strong>de</strong> revenir au plein emploi.<br />

Mais faire travailler les robots à notre place, n’est-ce pas ce que nous avons toujours<br />

souhaité ? Il faut se livrer à une véritable mutation mentale quant à la signification du travail<br />

et à la condition du sans-travail ou en congé <strong>de</strong> travail. On pourrait alors s’épanouir à<br />

travers <strong>de</strong>s activités familiales, culturelles, ou artistiques. Ne pas travailler ne veut pas dire<br />

ne rien faire, car ne rien faire est à l’opposé du bonheur, c’est l’ennui qui s’installe et la<br />

régression mentale. Il ne suffit pas d’augmenter le temps <strong>de</strong> loisir, mais aussi se pencher sur<br />

la qualité <strong>de</strong> ce temps libre.<br />

[Avec la raréfaction du travail, le temps libre permettra à l’humanité <strong>de</strong> retrouver le sens<br />

<strong>de</strong> l’action et <strong>de</strong> la création. <strong>Le</strong>s hommes émancipés pourront se consacrer à la satisfaction<br />

<strong>de</strong>s besoins non économiques ; l’amour, le sens <strong>de</strong> la fête, <strong>de</strong> l’échange gratuit, la création<br />

ou la contemplation artistique.] 25<br />

Au lieu d’une course éperdue aux signes extérieurs <strong>de</strong> richesse, l’homme aura<br />

gagné une véritable richesse intérieure.<br />

L’activité économique sera <strong>de</strong>venue secondaire dans l’objectif <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s individus qui<br />

n’est plus d’Avoir plus, mais d’Être plus. Ses activités serviront à augmenter sa richesse<br />

intérieure, développer ses relations familiales et amicales, épanouir son bonheur <strong>de</strong> vivre<br />

dans une société basée sur les arts et la science. <strong>Le</strong> développement <strong>de</strong> la conscience, bien<br />

au-<strong>de</strong>là du <strong>de</strong>voir, est la seule vraie joie <strong>de</strong> l’humanité.<br />

L’histoire <strong>de</strong> nos loisirs serait la portion <strong>de</strong> notre vie qui nous ferait le plus d’honneur au<br />

moment <strong>de</strong> notre mort.<br />

<strong>Le</strong> sentiment écologique<br />

UNE SOCIÉTÉ HUMANISTE<br />

Nous vivons en parasites <strong>de</strong> la planète. Tel un virus, nous pillons les ressources, polluons<br />

la nature, et tuons <strong>de</strong> ce fait cette terre qui nous donne la vie, et sans laquelle nous ne<br />

pourrions survivre. Il n’est d’ailleurs pas exclu que le trou d’ozone et la pollution dus à la<br />

surproduction, aient déjà <strong>com</strong>promis sa survie <strong>de</strong> façon irréversible. Son état <strong>de</strong> santé est<br />

fragile, les forêts disparaissent, les déserts s’éten<strong>de</strong>nt, les océans se vi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> poissons et<br />

augmentent <strong>de</strong> niveau, menaçant les villes côtières, la diversité biologique s’étiole, la<br />

dégradation <strong>de</strong>s milieux naturels ne cesse <strong>de</strong> s’accélérer.<br />

Afin d’éviter le pire, <strong>de</strong>s décisions s’imposent qui impliquent <strong>de</strong>s changements rapi<strong>de</strong>s<br />

d’attitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> politique face au développement <strong>de</strong> technologies qui se refusent à prendre<br />

en <strong>com</strong>pte les pollutions qu’elles génèrent. Cessons <strong>de</strong> vouloir conquérir à tout prix la<br />

nature, <strong>de</strong> la soumettre, <strong>de</strong> l’exploiter, <strong>de</strong> la détruire, mais au contraire essayons <strong>de</strong> la<br />

<strong>com</strong>prendre et <strong>de</strong> coopérer avec elle, veillons à sa régénération. <strong>Le</strong> défi du siècle consiste<br />

à réconcilier l’économie et l’écologie, à trouver un développement qui satisfasse les besoins<br />

<strong>de</strong>s générations présentes sans <strong>com</strong>promettre ceux <strong>de</strong>s générations futures. La planète aurait<br />

perdu un tiers <strong>de</strong> ses richesses naturelles au cours <strong>de</strong> ces trente <strong>de</strong>rnières années. L’homme<br />

occi<strong>de</strong>ntal consomme toujours plus <strong>de</strong> biens, d’énergie, d’eau, <strong>de</strong> nourriture, aux dépens <strong>de</strong><br />

la majorité <strong>de</strong> la population mondiale vivant dans <strong>de</strong>s conditions précaires.<br />

Soyons solidaires <strong>de</strong>s générations futures. <strong>Le</strong>s progrès scientifiques ne doivent pas <strong>de</strong>venir<br />

une menace pour l’humanité, les profits doivent passer au second plan. La vie n’est ni un jeu<br />

<strong>de</strong> hasard ni une affaire <strong>com</strong>merciale. Nous savons que les ressources <strong>de</strong> la planète en eau, en<br />

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