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Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

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LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE<br />

<strong>Le</strong>s phrases positives<br />

Nous avons vu que les phrases à la forme positive avaient un plus grand pouvoir <strong>de</strong><br />

suggestion. Par exemple, au lieu <strong>de</strong> dire « Si tu ne fais pas tes <strong>de</strong>voirs, tu n’auras pas <strong>de</strong><br />

télé » on peut dire « dès que tu auras fini tes <strong>de</strong>voirs, tu pourras regar<strong>de</strong>r la télé ». Parlons<br />

à nos enfants <strong>com</strong>me à notre entourage à la forme positive.<br />

<strong>Le</strong>s questions ouvertes ou fermées<br />

Lorsque l’on pose <strong>de</strong>s questions à son enfant, il faut éviter que ce soit <strong>de</strong>s questions<br />

fermées, c’est-à-dire où l’enfant ne peut répondre que par oui ou par non. Dans ce cas,<br />

l’enfant qui se sent un peu coincé, dira « oui » ou « non » selon qu’il veut faire plaisir ou<br />

contrarier, mais rarement en fonction <strong>de</strong> la vérité. Derrière une question fermée, l’enfant<br />

<strong>com</strong>prend toujours quelle est la réponse souhaitée par les parents. Évitons les phrases du<br />

genre : « est-ce que les choses se sont passées <strong>com</strong>me ceci et <strong>com</strong>me cela ? », formulons<br />

plutôt <strong>de</strong>s questions ouvertes : « <strong>com</strong>ment les choses se sont passées ? ». Dans ce cas la<br />

réponse <strong>de</strong> l’enfant n’est pas dirigée par la vision <strong>de</strong> l’adulte, il peut s’exprimer librement.<br />

Dans une question fermée, le parent s’exprime à la place <strong>de</strong> l’enfant, la réponse est inclus<br />

dans la question.<br />

<strong>Le</strong> partage<br />

On peut dès trois ans lui donner <strong>de</strong>s bonbons ou <strong>de</strong>s petits jouets et l’inciter à les partager<br />

avec ses copains <strong>de</strong> maternelle. « <strong>Le</strong>s gentils savent partager, ils ont beaucoup d’amis, les<br />

méchants ne partagent jamais, ils n’ont pas d’amis et sont souvent seuls… » <strong>Le</strong> sens du<br />

partage doit lui être inculqué en douceur car la possessivité naturelle <strong>de</strong> l’enfant est<br />

nécessaire à la construction <strong>de</strong> son ego jusqu’à cinq ou six ans.<br />

La parole<br />

Vers trois ans on peut <strong>com</strong>mencer à lui apprendre à tenir sa parole. Lui montrer que cela<br />

a <strong>de</strong> l’importance. S’il veut par exemple un bonbon, ou regar<strong>de</strong>r un <strong>de</strong>ssin animé ou toute<br />

autre chose, on peut lui dire d’accord mais après tu <strong>de</strong>vras manger sans faire <strong>de</strong> caprice, ou<br />

prendre ta douche, ou te laver les <strong>de</strong>nts, toutes choses que vous avez du mal à lui faire<br />

accepter. « Donne-moi ta parole ! » l’enfant doit répéter « Je te donne ma parole que je me<br />

laverai les <strong>de</strong>nts après. » S’il ne le fait pas, il sera privé <strong>de</strong> bonbons ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin animé.<br />

Bien entendu, les parents doivent donner l’exemple et ne pas faire <strong>de</strong> promesses qu’ils<br />

ne pourront pas tenir.<br />

<strong>Le</strong>s contes<br />

<strong>Le</strong>s enfants <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt souvent à propos <strong>de</strong>s personnages d’histoires ou <strong>de</strong> contes : « estce<br />

que c’est un gentil ou un méchant ? ». On peut répondre que ce monstre est très méchant,<br />

mais que parmi les monstres, il y en a <strong>de</strong>s gentils. Que cette sorcière est très méchante, mais<br />

que parmi les sorcières il y en a <strong>de</strong> gentilles, ainsi l’enfant apprendra qu’il faut à chaque fois<br />

porter son jugement en fonction <strong>de</strong>s individus et non avoir un jugement définitif pour <strong>de</strong>s<br />

catégories entières <strong>de</strong> gens.<br />

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