Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

temps est plus précieux que ça. Opérons cette révolution contre l’absurde, changeons le
système économique en substituant au libéralisme matérialiste un humanisme socialiste.
Nos choix économiques doivent tenir compte de la destinée humaine en intégrant la
réalisation d’une fin éthique.
Essayons de construire notre vie comme une œuvre d’art, de façon libre et réfléchie, qui
nous épanouisse pleinement. Nous n’avons qu’une vie, ne passons pas à côté.
Les raisons d’être optimiste
Le mouvement de libération de la femme qui a commencé au milieu du XXe siècle
représente une véritable mutation de notre civilisation. Le couple s’équilibre enfin,
l’homme apprend le respect et la femme acquiert l’indépendance financière. Les conditions
requises pour la naissance d’une nouvelle forme d’émotion amoureuse sont réunies. Les
rapports entre hommes et femmes évoluent, ils s’équilibrent, la justice entraîne la confiance
qui est la base de l’amour complice. Ce mouvement, qui n’existe pour le moment que dans
les pays occidentaux, continuera à se développer sur le reste de la planète au fur et à mesure
que l’équilibre et la justice sociale gagneront du terrain.
La construction européenne est également une autre grande révolution humaine. Pour la
première fois dans l’histoire des hommes, différents pays se consultent pour mieux se
comprendre, mieux commercer, éviter les guerres et les violences. Les rapports de force
sont remplacés par la coopération. La transparence dans les échanges économiques est à
l’ordre du jour, entraînant avec elle le capital « confiance », on s’unit au lieu de se
combattre, on tente de rééquilibrer les niveaux de vie de chaque pays membre. Ce n’est
qu’un début, mais le modèle prend forme, arrivé à maturation, il pourra peut-être servir de
modèle et s’appliquer sur d’autres continents pour tendre vers un équilibre et une justice
planétaires. C’est en tout cas l’exemple que l’Europe doit donner, tout comme la France l’a
fait avec la Déclaration des droits de l’homme.
La construction européenne conduit les États à coexister, à coopérer et à partager leur
souveraineté plutôt qu’à se combattre. On est passé du mode de la compétition à celui de la
coopération C’est une grande avancée humaine, car le bonheur des uns, fait le bonheur de
tous.
À mesure qu’une civilisation progresse, les petites tribus se fondent en communautés de
plus en plus importantes pour devenir des villes, des régions, des nations qui s’assemblent
à leur tour pour devenir des continents comme l’Europe. À chaque fois, l’individu doit
s’adapter et étendre ses instincts sociaux et sa sympathie à l’ensemble des membres du
nouvel ensemble. Le soutien mutuel entre individus et la notion du partage amènent
l’individu à considérer les droits de chacun comme égaux aux siens. Dans chaque nouvel
ensemble la peur de l’autre et la paraïona ordinaire s’estompent au profit de la confiance.
Les moyens de défense de chacun s’organisent pour se tourner vers l’extérieur du groupe.
Nous ne devons pas craindre la mondialisation qui se prépare même si, dans un premier
temps, elle est uniquement économique et pas encore sociale. Ce nouvel ensemble mondial
où la confiance remplacera peu à peu la peur, sera une première étape pour le désarmement
progressif de la planète et le partage équitable des richesses entre les hommes.
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