Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
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les travestissons si bien à travers notre quotidien, que nous n’arrivons plus à les discerner.<br />
C’est notre dialogue intérieur, quasi inconscient, qui conditionne notre pensée, nos<br />
sentiments et nos actes. C’est en réactivant ce dialogue <strong>de</strong> façon plus consciente que l’on<br />
arrive à modifier notre <strong>com</strong>portement pour ajuster nos actes en fonction <strong>de</strong> notre nouvel<br />
objectif <strong>de</strong> vie.<br />
La peur et la recherche <strong>de</strong> sécurité sont les penchants naturels <strong>de</strong> l’instinct <strong>de</strong> survie chez<br />
les animaux. Ils <strong>de</strong>viennent chez l’homme <strong>de</strong>s obstacles à l’évolution du sentiment<br />
amoureux. La peur <strong>de</strong> l’autre déclenche une certaine paranoïa ordinaire chez les hommes,<br />
empêchant tout sentiment <strong>de</strong> confiance. La recherche <strong>de</strong> sécurité se traduit par une<br />
accumulation hystérique <strong>de</strong> biens, et le développement <strong>de</strong> notre égoïsme limite tout partage<br />
équitable, prémices <strong>de</strong> la confiance.<br />
<strong>Le</strong>s émotions<br />
MÉCANISME DES ÉMOTIONS<br />
<strong>Le</strong>s émotions sont le résultat <strong>de</strong> l’interaction entre la pensée, la parole et les actes <strong>de</strong>s<br />
individus. Plus une émotion est forte, et mieux elle s’inscrit dans notre mémoire.<br />
La somme <strong>de</strong>s souvenirs détermine le bien-être ou le mal-être d’un individu.<br />
[<strong>Le</strong>s émotions sont caractérisées par <strong>de</strong>s sensations plus ou moins nettes <strong>de</strong> plaisir ou <strong>de</strong><br />
déplaisir, elles se divisent en émotions positives ou négatives. Elles ne sont pas purement<br />
cérébrales, mais sont ac<strong>com</strong>pagnées <strong>de</strong> modifications physiologiques et somatiques grâce à<br />
la sécrétion d’hormones. Ces modifications hormonales, différentes pour chaque émotion,<br />
permettent au corps <strong>de</strong> répondre efficacement à la situation extérieure. Mais cette réponse<br />
ne sera pas la même pour chaque individu, car elle dépend <strong>de</strong> la perception que se fait<br />
l’individu <strong>de</strong> la situation. <strong>Le</strong>s facteurs psychologiques y ont une gran<strong>de</strong> importance, le fait<br />
<strong>de</strong> pouvoir ressentir un sentiment <strong>de</strong> tristesse ou <strong>de</strong> joie à partir <strong>de</strong> l’évocation d’un<br />
souvenir en est une preuve, tout <strong>com</strong>me les émotions fortes qui peuvent nous envahir dans<br />
une situation nouvelle sur laquelle nous projetons une situation extrême vécue dans notre<br />
enfance.] 18<br />
La nature <strong>de</strong> nos émotions a une influence sur notre santé physique par les modifications<br />
hormonales et les tensions musculaires qu’elles y entraînent.<br />
L’économie émotionnelle<br />
Il y a d’abord les besoins et les pensées, puis la volonté se met en action pour intensifier<br />
nos choix et ainsi créer du langage et <strong>de</strong>s actes qui nous satisfassent. <strong>Le</strong> résultat <strong>de</strong> l’action<br />
est une sensation <strong>de</strong> plaisir ou <strong>de</strong> déplaisir, <strong>de</strong> joie ou <strong>de</strong> tristesse selon que nous avons<br />
atteint ou non notre objectif.<br />
Chez l’animal, la relation vitale entre les besoins <strong>de</strong> l’espèce et son <strong>com</strong>portement est si<br />
prépondérante que l’émotion qui sert à déclencher les actes est quasi instinctive. L’animal<br />
n’a pas d’objectif individuel, mais un objectif <strong>com</strong>mun à l’espèce, gouverné par son<br />
inconscient.<br />
Chez l’homme, le développement <strong>de</strong> sa conscience et la formation <strong>de</strong> son ego lui<br />
permettent d’avoir <strong>de</strong>s objectifs individuels, il considère souvent les besoins collectifs <strong>de</strong><br />
l’espèce <strong>com</strong>me secondaires. En agissant sur notre volonté, et en maîtrisant notre langage<br />
et nos actes, nous sommes capables <strong>de</strong> modifier l’intensité <strong>de</strong>s émotions qui conditionnent<br />
instinctivement nos actes.<br />
Chaque émotion dispose <strong>de</strong> son contraire, ainsi l’amour s’oppose à la haine, la peur à la<br />
sérénité, la tristesse à la joie. L’évolution <strong>de</strong> la vie est tournée vers le bien-être, vers la<br />
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