Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

La plus grande partie de ce livre expose en détails les problèmes liés à la vie conjugale
et apporte les réponses que nous donnent la plupart des psychothérapies de couple moderne.
Il développe une méthode comportementaliste de travail sur soi, permettant une meilleur
utilisation du langage. Pour le rendre plus clair et moins contradictoire, mais aussi pour
améliorer la compréhension des autres qui se trouve parfois perturbée par nos émotions
instinctives. L’analyse de nos conversations et la transformation de notre communication
seront la base de ce travail. C’est une façon de comprendre notre propre façon d’être,
d’améliorer la vie conjugale, ou aider à développer la fraternité sociale. Le comportement
et la morale de l’amour complice conduisent vers une société humaniste guidée par une
spiritualité humaniste. Mais pour évoluer, il nous faut sortir de certains comportements
instinctifs et des certitudes ou traditions léguées par notre éducation depuis la nuit des
temps car ils ne correspondent plus à un objectif humaniste. La plus grande expérience de
la vie, c’est de vivre sa vie comme une expérience.
Un chemin qui nous conduit tout droit sur celui de l’expérience humaniste.
L’humanisme est une philosophie qui développe une morale et un comportement
permettant l’évolution harmonieuse de l’homme et de son esprit, qui en est la valeur
suprême. La morale permet à l’homme, issu du monde animal, de sortir peu à peu de ses
instincts et d’accroitre sa conscience. Les diverses religions ont longtemps tenu ce rôle de
gardien de la morale «idéale» puisque venant de Dieu, permettant à la conscience de
s’élever jusqu’à la spiritualité. Mais bloquées sur une «vérité révélée», elles ne peuvent plus
évoluer, ni tenir compte des découvertes historiques, scientifiques et psychologiques
récentes. Il semble bien que cet objectif de la concience qui est de s’élever à une plus grande
spiritualité soit le résultat de l’émotion amoureuse. Tous les grands mystiques parlent de
cette sensation d’amour total et intense qui les relient à Dieu. C’est parmis les émotions
positives, celle qui possède la plus grande force attractive. L’amour est l’émotion par
excellence qui donne du sens à la vie car le bonheur est avant tout relationnel. Il développe
notre Être et notre conscience.
L’humanisme souhaite développer ce sentiment d’amour en le dirigeant vers l’homme et
non vers Dieu. Chose d’autant plus difficile que pour réussir, il faut que ce sentiment soit
partagé et réciproque, alors qu’avec l’amour de Dieu, on est jamais décu, s’agissant d’une
croyance, on peut développer sa foi ou son amour sans limite, la réciprocité est imaginée.
Guidé par la raison, l’humanisme doit tenir compte dans sa recherche d’une morale
«idéale» de toutes les frustrations inutiles qui conduisent à des névroses et de tous les
comportements ou croyances qui bloquent le bien-être de l’individu et de la société.
C’est sur la base des découvertes scientifiques, qu’il faut appuyer nos raisonnements et
ainsi déterminer dans quel sens agir, c’est le domaine de la philosophie et de la logique.
Il faut également bien se connaître pour adapter son comportement en fonction de ses
raisonnements et non de ses instincts, c’est le domaine de la psychologie.
La logique et la psychologie sont les deux outils de la philosophie humaniste que nous
développerons ici.
Dans la première partie, une analyse des différentes formes d’amour permet de dégager
une série de comportements propices à l’amour complice, ainsi qu’une série de
comportements néfastes mais instinctifs qui nous font retomber dans les schémas d’amour
soumission ou d’amour possession de nos ancêtres. Ce sera les bases de la morale
humaniste.
Mais modifier des comportements instinctifs, cela est difficile, il faut de la persévérance
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