Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE
Le complexe d’Œdipe
Le premier objet d’attachement pour les enfants est la mère. Le lien mère/fille n’a jamais
la même forme que le lien mère/fils, les liens affectifs sont plus paisibles entre la mère et
sa fille. La petite fille ne développera pas pour sa mère de motivation sexuelle car dès le
départ son attachement et son désir sexuel naissant ne se confondront pas sur la même
personne, elle se tournera pour cela vers son père. Le petit garçon, quant à lui, mélangera
envers sa mère son besoin d’attachement et son désir sexuel naissant. Il devra par la suite
faire un effort sur lui-même pour inhiber sa motivation sexuelle et la déplacer vers une autre
personne. Les filles connaissent un développement affectif plus harmonieux, où l’interdit
nécessite moins de rigueur. On peut y voir une des raisons qui poussent très tôt les petits
garçons à inventer des jeux de compétition, alors que les filles inventent plutôt des jeux de
coopération.
Le sexe
On dit souvent aux enfants que les garçons ont un zizi et que les filles n’ont pas de zizi.
On qualifie ainsi les filles par quelque chose qu’elles n’ont pas, de façon négative. Cela
engendre plus tard, ce que certains ont appelé le désir d’avoir un pénis chez les femmes.
Cette prétendue envie a été inculquée chez les filles dès leur plus jeune âge, car une fille n’a
pas de zizi, il lui manque donc quelque chose. Il faut enseigner aux enfants que les
garçons ont un zizi et que les filles ont une zouzou (ou tout autre terme permettant de
qualifier le sexe féminin dans une forme positive). Aussi bien qu’aux garçons, il faut donner
aux filles la fierté de leur sexe.
Les psychologues déconseillent aux parents de se montrer nus devant leurs enfants, et
suggèrent de leur réserver une certaine intimité, s’ils le souhaitent, lorsqu’ils se lavent ou
se changent.
Ne jamais se moquer d’un enfant. Ni de ce qu’il dit, ni de ce qu’il désire, ni de ses
peurs, ni de ses envies et surtout pas de ses aventures sentimentales dans la petite enfance.
[Se moquer d’un enfant, c’est le monde qui s’écroule pour lui, c’est la perte de confiance
en lui et la perte de confiance en ses parents. L’enfant finit par éviter de se livrer de peur
d’être raillé. Souvent on ne se rend pas compte à quel point il est cruel de s’amuser des
sentiments de ses enfants.
Il ne faut pas être dépréciateur, mais au contraire l’encourager à agir, valoriser les actions
bien faites, même minimes, qui peuvent nous paraître sans importance, mais qui, aux yeux
de l’enfant, ont une importance considérable.] 21
Éviter de culpabiliser un enfant en le rendant responsable de tout et de n’importe quoi.
Si les parents sont fatigués, c’est la faute aux enfants, s’il n’y a pas assez d’argent c’est la
faute aux enfants qui dépensent tout, si les parents se sont disputés ou séparés, c’est encore
la faute aux enfants, etc.
Il arrive aussi que le père ou la mère, persuadé d’avoir manqué sa vie, ou les objectifs
qu’il s’était fixé, imagine les réaliser à travers l’existence de l’enfant. Il lui vole sa vie pour
continuer la sienne, quitte à le culpabiliser pour mieux le manipuler.
Éliminer certains défauts
[Il importe que la mère ne soit pas hyperanxieuse sur la santé ou la protection de son
enfant, elle risque de lui communiquer son angoisse de façon durable et de le rendre timoré.
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