Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE
mécontentement et ses sentiments négatifs, de le critiquer à chacune de ses décisions ou
initiatives. Dans tous ces cas, l’homme pense qu’on ne lui fait plus confiance, il sent qu’on
ne l’accepte pas tel qu’il est et qu’on veut le manipuler, il ne se sent ni apprécié, ni admiré,
ni encouragé. Il se met automatiquement sur la défensive. L’homme attend de sa femme
amour et admiration, mais surtout pas de conseils ni de critiques.
Pour éviter ces pièges, la femme au lieu de chercher à le changer doit faire confiance en
sa capacité à changer de lui-même, apprendre à mieux respecter ses silences. Les conseils
d’un ton réprobateur lui donnent l’impression que vous n’avez pas confiance en lui et que
vous cherchez à le dominer. Montrez-lui qu’il n’a pas besoin d’être parfait pour mériter
votre amour, et soyez disposée à pardonner sans bouderies excessives. Exercez-vous à vous
rendre heureuse vous-même, sans forcément compter sur lui, ne vous sacrifiez pas au-delà
de vos forces pour en concevoir par la suite du ressentiment.
Les femmes
Les femmes manifestent parfois des sautes d’humeur soudaines, leur désir de parler et
d’engager la conversation avec l’autre les incitent à tout dire, sans la moindre retenue. Cette
attitude énerve souvent les hommes qui ont l’habitude de filtrer ce qu’ils disent pour être
plus efficaces dans la compétition.
Très souvent, une femme éprouve simplement le besoin de raconter sa journée, et son
mari, pensant lui être aimable, l’interrompt avec une avalanche de solutions. Elle souhaite
seulement être écoutée avec patience et sympathie, et que l’autre s’efforce tout bonnement
de comprendre ce qu’elle essaye d’exprimer.
Tout comme l’homme tire une profonde satisfaction de l’élaboration d’une solution
parfaite, la femme s’épanouit en racontant ses soucis avec beaucoup de précision sans se
soucier vraiment de l’ordre ou de la logique, car elle ne cherche pas une solution, qu’elle
connaît déjà, mais plutôt à extérioriser ses émotions. Beaucoup de malentendus entre
hommes et femmes sont d’ordre sémantique. Les femmes parlent souvent par généralité,
alors que les hommes ont l’habitude de chercher le mot juste. Parfois, les mots sont les
mêmes, mais la façon de les utiliser, ou la charge émotionnelle qu’ils contiennent, leur
donne des sens différents.
Lorsqu’elles sont entre elles, les femmes passent beaucoup de temps à s’entraider, à se
soutenir et à s’entourer d’affection. Leur valeur personnelle se mesure à la qualité de leurs
sentiments. N’éprouvant pas le besoin de prouver leur compétence, il ne leur paraît pas
offensant d’offrir leur concours à leurs amies. Pour une femme, confier ses problèmes à
autrui est un signe d’amitié et de confiance, elle n’a pas honte d’avoir des ennuis.
La femme pense à voix haute, partageant ses découvertes avec celui ou celle qui lui prête
attention. Souvent, cela lui permet d’affiner sa pensée. C’est ce processus, qui consiste à
laisser jaillir ses idées librement en les exprimant tout haut, qui permet à la femme d’utiliser
son intuition.
Les femmes ont souvent le sens du sacrifice, sans doute du fait de la maternité. Entre
femmes, chacune se sacrifie pour l’autre, et elles finissent par y trouver un certain équilibre.
Dans le couple, cet équilibre est rompu, l’homme ne fonctionnant pas de la même manière,
elles finissent par être fatiguées de toujours donner, lasses de se sentir en permanence
responsables des autres. Là se trouve la source de beaucoup de dépressions féminines.
L’homme, quant à lui, n’a rien demandé et ne comprend pas cette attitude. Pour lui, il faut
se battre pour atteindre son objectif en ne comptant que sur soi. Les femmes s’appuient les
unes sur les autres comme dans un château de cartes, avec les risques que cela comporte ;
76