Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE
temps, mais également principal vecteur par lequel l’information peut nous parvenir. En
revanche, plus elle refroidit, et plus la lumière et le mouvement s’amenuisent. Quelle
température faut-il à cette énergie pour mettre matière et antimatière en équilibre ? En état
d’équilibre, il n’y aurait donc plus de lumière, est-ce en partie l’explication des trous noirs
qu’on observe dans l’univers ? Comment obtenir une information sur la ténèbre alors que
nous avons besoin de lumière pour acheminer l’information ? La lumière est le phénomène
qui fait exister l’univers aux yeux de l’homme, elle se réfracte en passant d’un milieu
transparent à un autre mais se réfléchit face à un miroir en créant une symétrie. L’univers
pourrait être rempli de miroirs, la courbure de l’espace faisant rebondir la lumière,
multipliant les images d’une même galaxie, expliquant peut-être la masse manquante. Pour
les physiciens, l’univers devrait être dix fois plus lourd que le résultat auquel ils arrivent.
Notre Dieu devrait être l’infiniment petit, c’est l’équilibre entre masse et énergie, temps
immobile. L’infiniment grand c’est le déséquilibre, rupture de symétrie entre masse et
énergie, création de matière en mouvement dans l’espace et donc apparition du temps.
Les religions monothéistes adorent un Dieu infiniment grand, seul le taoïsme, mélange
de religion et de philosophie se rapproche d’un dieu infiniment petit par l’équilibre prôné
entre le yin (froid et passif) et le yang (chaud et actif).
Hypothèses humanistes pour l’existance de l’âme
L’âme est ce qui reste de la conscience après la mort.
La qualité de la mémorisation dépend de l’intensité de l’émotion qui l’accompagne.
Parmi les émotions, deux sont particulières. La naissance et la mort, deux émotions
unique, et qui paraissent forcément les deux plus intenses de la vie d’un individu. Deux
moments ou la mémorisation de l’instant serait la plus grande.
Nous n’avons pourtant aucun souvenir de la naissance, peut-être parce que la mémoire
n’est pas encore constituée. Bien que certains affirment que l’on pourrait se remémorer cet
événement grâce à l’hypnose.
Quant à la mort, nous savons, par les témoignages de certains rescapés, que nous vivons
à ce moment une sorte de rêve qui fait défiler notre vie entière en quelques secondes, puis
un tunnel noir avec une lumière blanche au bout. Que devient ce rêve ? En reste-t-il des
traces électriques produites par le cerveau qui se diffuseraient dans la nature ? si oui, cela
pourrait être considéré comme une forme d’âme. Ou bien tout disparaît-il avec la mort de
l’individu et l’extinction de son cerveau et de sa mémoire, réceptacle unique des souvenirs
et des rêves.
Une autre hypothèse de l’âme est possible. Nous avons souvent l’intuition qu’un système
de miroirs est à l’œuvre dans l’univers, même si nous n’en comprenons pas très bien les
mécanismes. On pourrait alors imaginer que la vie si courte n’est en fait que la mort et que
la mort, si longue est en fait la vie. Ainsi, en raison du jeu des miroirs, nous faisons une
inversion du sens. On pourrait alors imaginer que ce long tunnel noir que nous traversons
au moment de notre mort jusqu’à la lumière, selon les témoignages de certains rescapés,
serait une inversion du sens de notre mémoire, dans lequel le temps et l’espace se
transforment. Voila une hypothèse apte à nous donner un espoir en l’existence de l’âme à
l’intérieur d’une philosophie athée.
L’évolution de la conscience est un autre espoir à l’apparition d’une âme.
La conscience se développe grâce à l’enregistrement chronologique des souvenirs dans
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