Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
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<strong>Le</strong>s logiques pathologiques<br />
Un paranoïaque s’exprime à travers <strong>de</strong>s raisonnements logiques pour justifier sa peur et<br />
sa méfiance à l’égard <strong>de</strong>s autres. Tout ce qu’on pourra dire ou faire pour le rassurer ne fera<br />
qu’augmenter sa méfiance, il pensera qu’il ne s’agit que d’une <strong>com</strong>édie <strong>de</strong>stinée à le<br />
tromper.<br />
L’évolution naturelle du vivant structurée par les rapports <strong>de</strong> force conduit<br />
inexorablement à un rapport entre individus <strong>de</strong> dominants à dominés. Ce type <strong>de</strong> rapport<br />
développe <strong>de</strong>ux formes d’amour, l’amour possession et l’amour soumission. Poussé à<br />
l’extrême cela aboutit au sadisme et au masochisme, <strong>de</strong>ux formes <strong>de</strong> <strong>com</strong>portement<br />
pathologique.<br />
La logique naturelle <strong>de</strong> l’Avoir plus développe également une pathologie<br />
<strong>com</strong>portementale lorsqu’elle est poussée à l’extrême. L’individu est prisonnier <strong>de</strong><br />
l’accumulation, il <strong>de</strong>vient avare et maniaque.<br />
Il faudrait apprendre à prévenir ces émotions fortes négatives, en empêchant les<br />
situations pièges <strong>de</strong> se produire et <strong>de</strong> se refermer sur nous, en leur offrant <strong>de</strong>s issues<br />
possibles, <strong>com</strong>me nous le verrons dans le chapitre 7 sur la métho<strong>de</strong>.<br />
Toutes ces logiques pathologiques sont inscrites dans <strong>de</strong>s cercles vicieux, elles s’autointensifient<br />
elles-mêmes dans un jeu infini, elles <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s émotions fortes, <strong>de</strong>s<br />
passions qui s’inscrivent profondément dans notre mémoire et nous donnent la sensation<br />
d’Être plus. Cette dépendance à l’émotion forte qui nous procure un certain plaisir, nous fait<br />
minimiser le mal qu’elle cause en nous et affaiblit notre volonté d’en sortir.<br />
On constate que toutes ces pathologies sont dérivées <strong>de</strong> nos instincts, car pour<br />
survivre l’individu s’appuie sur <strong>de</strong>s émotions négatives <strong>com</strong>me la peur, la colère et<br />
l’agressivité afin d’obtenir la nourriture, la protection et la reproduction. Il recherche<br />
<strong>de</strong>s rapports basés sur la <strong>com</strong>pétition et le déséquilibre dans les échanges, <strong>de</strong> dominant<br />
à dominé, qui permettent <strong>de</strong> satisfaire ses besoins primaires.<br />
<strong>Le</strong>s émotions négatives sont donc nécessaires, mais elles entrent en conflit avec un<br />
autre besoin du vivant qui est celui d’Être plus. Pour Être plus, l’homme a besoin<br />
d’intensifier ses émotions positives <strong>com</strong>me la joie, l’humour ou l’amour <strong>com</strong>plice et les<br />
transformer, si possible, en passions. Celles-ci s’inscrivent alors profondément dans sa<br />
mémoire et augmentent son Être. <strong>Le</strong>s émotions positives sont <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> la<br />
culture, elles sont basées sur l’équilibre. <strong>Le</strong>s émotions négatives sont <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong><br />
la nature, elles sont basées sur le déséquilibre, tout en ayant leur rôle à jouer, elles ne<br />
doivent pas être exaltées.<br />
<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux cerveaux<br />
STRUCTURE DE LA PERSONNALITÉ<br />
<strong>Le</strong> cerveau est divisé en trois parties superposées l’une sur l’autre, le cerveau primitif<br />
(qui s’occupe <strong>de</strong>s instincts et <strong>de</strong>s fonctions biologiques), le cortex cérébral et le néo-cortex<br />
(qui s’occupent <strong>de</strong> la raison, <strong>de</strong> la mémoire et <strong>de</strong> la conscience). Mais il est également divisé<br />
verticalement en <strong>de</strong>ux parties, l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. Chacun <strong>de</strong>s<br />
hémisphères étant spécialisé pour certaines fonctions.<br />
L’hémisphère gauche semble correspondre au langage, à la logique et à l’abstraction. Il<br />
traduit les perceptions en représentations logiques. C’est le siège <strong>de</strong> la raison analytique qui<br />
dé<strong>com</strong>pose les problèmes pour mieux les <strong>com</strong>prendre. <strong>Le</strong> signe, ou le mot, n’est qu’une<br />
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