Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

la mémoire. L’intensité émotionnelle qui accompagne le souvenir, le " colle " de façon plus
ou moins fort dans la mémoire. C’est la raison qui analyse les faits enregistrés et en déduit
des connaissances qui est la source dans la production de conscience.
Cela nécessite chez l’animal, la notion psychologique du temps, une mémoire longue et
une raison qui permet de faire la liaison entre les faits. Sur notre planète, seul l’homme en
est capable, il possède en outre des mains, outil fondamental pour modifier l’environnement
et tester les connaissances acquises.
La conscience se matérialise dans le cerveau par des phénomènes électriques et son
augmentation pourrait atteindre un jour, chez l’homme, un seuil qui lui permette au moment
de la mort (émotion intense) de se libérer et de " s’accrocher " aux phénomènes électriques
naturels. On pourrait alors parler d’une âme, même si l’hypothèse est difficile à vérifier, elle
ne l’est pas moins au sein des diverses religions existantes.
Si l’âme existe, ou si elle doit exister un jour (sous forme électrique ?) grâce à l’énergie
spirituelle accumulée dans la mémoire par les émotions fortes, son lieu de « migration »
après la mort physique ne peut être que l’infiniment petit, là où le temps est immobile, là
où l’éternité Est. Si les âmes individuelles peuvent se réunir dans l’au-delà (phénomène
magnétique ?) pour former l’Âme du monde, on peut alors les appeler Dieu.
Il ne faut pas expliquer l’homme en partant de Dieu, mais expliquer Dieu en
partant de l’homme.
L’infiniment petit
UNE MÉTAPHYSIQUE HUMANISTE
La mécanique quantique ne décrit pas les particules infiniments petites, mais les
informations dont on dispose pour les décrire. Ainsi le but de la physique n’est pas de
découvrir ce qu’est la nature, mais ce qu’on peut dire sur elle car la transmission de
l’information a des contraintes et des limites que nous ne pouvons contourner, notamment,
elle ne peut se déplacer plus vite que la lumière et sa réplication exacte dépend de nos
appareils de mesure et de nos sens. Nous ne pouvons connaître l’instant précis où se trouve
une particule ; le temps que l’information nous parvienne, la particule s’est déjà déplacée
dans une direction inconnue. Cet instant nous échappera toujours et si nous obtenions un
jour cette précieuse information, alors rien ne serait plus incertain et nous pourrions calculer
avec précision aussi bien le passé que l’avenir. Pourrions-nous supporter alors de
transformer notre hasard en destin ?
L’infiniment petit nous apparaît comme un système symétrique en équilibre entre masse
et énergie où le temps semble immobile. L’infiniment grand dans lequel l’homme évolue,
se déploie dans le temps et l’espace, il est en expansion. Il nous faudrait élaborer une
nouvelle logique pour comprendre les phénomènes infiniment petits. Ou peut-être
développer un certain ressenti du point d’équilibre, en établissant un parallèle avec l’amour
complice. Pour ressentir pleinement l’amour, il faut situer son esprit dans l’infini présent
qui est le « point singulier d’équilibre » entre le passé et le futur. C’est un point infiniment
petit où le temps n’existe pas. Il faut également situer son esprit par rapport à la justice,
point d’équilibre entre les choses contraires symbolisé par la balance. Le point d’équilibre
est un concept de l’infiniment petit auquel notre esprit doit pouvoir accéder comme il l’a
déjà fait avec l’infiniment grand par le concept de Dieu et l’émotion mystique qui
l’accompagne.
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