Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice

individus et non, comme c’est souvent le cas, selon la puissance sociale ou financière qui
ne sont pas forcément synonymes de compétence.
Le stress et le sentiment d’urgence
Nous ressentons le stress chaque fois que nous manquons de temps pour finir un travail,
ou ce que nous avons entrepris. C’est ce sentiment d’urgence qui augmente la pression et le
stress. C’est une contraction mentale de la notion de temps qui passe.
Le stress, en nous affaiblissant et en limitant nos facultés immunologiques, favorise en
nous toutes sortes de maladies et accélère le vieillissement. On a déjà mis au jour
médicalement les différents modes de communication qui existent entre le système nerveux
et le système immunitaire. La voie essentielle qui relie les émotions et le système
immunitaire est constituée par les hormones secrétées en cas de stress. Un stress continu
supprime en partie les défenses immunitaires. Les émotions négatives, l’anxiété chronique,
les longues périodes de tristesse, les tensions et l’agressivité excessive, la dépression,
nuisent profondemment à notre santé et augmentent les risques de maladie. Les principales
maladies qui en découlent sont les allergies pulmonaires pour les tempéraments anxieux, les
ulcères d’estomac pour les tempéraments nerveux, les colites chroniques pour les
tempéraments avares. Bien entendu, ces maladies peuvent également avoir d’autres causes.
Pour conjurer ce stress, il faut réduire le sentiment d’urgence en nous. Il faut s’accorder
psychologiquement le temps nécessaire pour effectuer chaque chose.
Le stress s’accompagne d’une accélération cardiaque inutile qui use le corps et que l’on
peut atténuer par des exercices de relaxation. Dans de nombreux cas, la relaxation
contrecarre les manifestations physiologiques du stress (voir p. 93).
Bien souvent nous pensons à tort que nos pensées et sentiments sont provoqués par les
événements extérieurs. Nous nous disons que tous nos problèmes proviennent des autres et
de leur comportement.
En fait, notre stress ne provient pas de la situation en elle-même, mais de notre
réaction face à elle.
La projection
LE VERTIGE DE L’AMOUR COMPLICE
Nous projetons sur les autres notre schéma émotionnel construit dans l’enfance à travers
notre milieu familial. Dans la plupart des cas, on reproche régulièrement aux autres ce que
l’on est soi-même, si nous sommes colériques et intransigeants, c’est parce que les autres
sont des incapables, ou bien, si nous jouons les victimes, c’est parce que les autres nous
oppriment, il faut donc les culpabiliser. Ce phénomène s’appelle la projection. Ce sont nos
pensées qui créent notre réalité. Souvent nos mécanismes inconscients nous font projeter
sur l’autre nos propres défauts. Cela entraîne une critique systématique, la relation
s’envenime à travers des agressions verbales. Si je suis autoritaire, indécis ou cupide, j’en
accuse mon partenaire et, suivant mon caractère, je me mettrai en tête de le guérir ou de le
punir. Et chacun d’ignorer ses propres problèmes qu’il refoule, laissant en friche son
développement personnel.
Nous devenons la victime de nos relations au lieu d’en être le créateur. Ainsi notre
manque de confiance, voire notre malhonnêteté latente, nous entraîne à perdre toute
confiance en l’autre. Toutes nos angoisses, nos peurs, nos conflits familiaux ou
professionnels ressurgissent constamment et sont projetés dans la situation présente.
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