Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
UNE MÉTAPHYSIQUE HUMANISTE<br />
la nature. Ils ne font plus partie du Tout, mais ils l’observent et tentent <strong>de</strong> le <strong>com</strong>prendre.<br />
Pour échapper à la mort, ils développent la culture et l’élevage, puis la science et la<br />
mé<strong>de</strong>cine. De ce fait, ils s’approchent <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> l’arbre <strong>de</strong> l’immortalité.<br />
Dans le mythe d’Adam et Ève, c’est après avoir mangé à l’arbre <strong>de</strong> la connaissance que<br />
l’homme a été chassé du paradis, sous la colère <strong>de</strong> Dieu. En fait, grâce à la connaissance<br />
l’homme à émergé peu à peu <strong>de</strong> sa condition animale, où il vivait nu, en toute « innocence »<br />
(ou méconnaissance). Voilà donc l’homme qui se dirige à grands pas vers l’arbre <strong>de</strong><br />
l’immortalité, Dieu le lui a interdit, mais il désobéira sans doute encore, pour laisser son<br />
esprit atteindre une maturité et une liberté totale. Si une femme vous tend un jour une<br />
pomme, ayez confiance et croquez-la.<br />
Voilà en résumé toute la <strong>de</strong>stinée humaine.<br />
<strong>Le</strong>s dix <strong>com</strong>man<strong>de</strong>ments, s’ils étaient vraiment écrit par Dieu, ne seraient pas aussi<br />
redondants. Pour la morale humaniste, un seul <strong>com</strong>man<strong>de</strong>ment suffit, qui englobe tous les<br />
autres : « Tu respecteras ton prochain ».<br />
La justice divine ne s’applique qu’après la mort, seule façon <strong>de</strong> ré<strong>com</strong>penser les valeurs<br />
morales <strong>de</strong>s hommes face à l’injustice sociale. Ceux qui ont été bons iront au paradis et les<br />
autres en enfer. C’est une piètre consolation, surtout lorsqu’on s’aperçoit que l’ Église a<br />
presque toujours été <strong>de</strong> connivence avec les pouvoirs en place. Il vaut tout <strong>de</strong> même mieux<br />
exiger que la justice s’applique ici-bas, sous notre propre responsabilité.<br />
Soyons libre et responsable <strong>de</strong> nos actes, tournons-nous vers le bonheur <strong>de</strong>s hommes et<br />
<strong>de</strong> la société. Si Dieu existe, nous n’aurons rien à craindre <strong>de</strong> son jugement car nous aurons<br />
fait ce qu’il faut pour être bon, juste et honnête.<br />
Mieux vaut travailler au bonheur <strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong> la société que se soumettre à un<br />
Dieu hypothétique dont le message est manipulé par un groupe d’hommes cherchant<br />
le pouvoir.<br />
Même si on ne peut répondre <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> Dieu, il vaut mieux agir <strong>com</strong>me s’il<br />
n’existait pas, cela ne peut qu’accélérer notre évolution vers la conscience, la liberté, la<br />
responsabilité, et en définitive vers l’humanisme. En somme, le contraire du pari <strong>de</strong> Pascal.<br />
<strong>Le</strong> mariage<br />
La religion permet également <strong>de</strong> résoudre le problème du partage <strong>de</strong>s femmes par le<br />
mariage. Il relègue la femme au second plan, et met dans l’impossibilité un couple religieux<br />
et pratiquant <strong>de</strong> connaître un jour l’amour <strong>com</strong>plice basé sur l’équilibre. On peut penser<br />
qu’au début le mariage n’était pas conditionné par l’amour entre <strong>de</strong>ux individus, mais par<br />
l’intérêt <strong>de</strong>s parents pour perpétuer une certaine lignée, ou pour réunir les biens <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
familles. <strong>Le</strong> mariage était conclu sur la base <strong>de</strong> considérations sociales. Ils avaient besoin<br />
pour cela d’un contrat qui leur garantissait l’accord qu’ils avaient passé ; ce fut le mariage.<br />
Celui-ci renforce la mentalité patriarcale du mari, propriétaire <strong>de</strong> la femme et <strong>de</strong>s enfants<br />
qu’il « produit ». Avec le temps, le mariage est <strong>de</strong>venu une sorte <strong>de</strong> copropriété amicale ou<br />
le couple se partage, selon <strong>de</strong>s règles bien établies, l’argent, la maison, les enfants et la<br />
gestion <strong>de</strong>s tâches quotidiennes. La sexualité plaisir est interdite par la religion, et ne doit<br />
servir qu’à la procréation. La frustration et la culpabilité qui en découlent entraînent toute<br />
une série <strong>de</strong> névroses chez la plupart <strong>de</strong>s individus.<br />
L’amour <strong>com</strong>plice dans tout ça est très secondaire, il n’a <strong>com</strong>mencé à faire son<br />
apparition dans les pays occi<strong>de</strong>ntaux que <strong>de</strong>puis la fin <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale,<br />
grâce au <strong>com</strong>bat <strong>de</strong>s femmes pour leur libération et l’avènement <strong>de</strong> l’union libre.<br />
123