Éditions amourcomplice.com - Le vertige de l'amour complice
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sa faveur l’échange le plus inégal possible, créant la plus grosse plus-value. <strong>Le</strong> mensonge<br />
est souvent <strong>de</strong> rigueur, alors que c’est la transparence dans les échanges qui fortifie la<br />
confiance. <strong>Le</strong> sentiment que le travail et les bénéfices sont justement répartis dans le groupe<br />
social et que la machine économique est au service <strong>de</strong> l’homme et non l’inverse.<br />
<strong>Le</strong> mon<strong>de</strong> est déséquilibré, 20 % <strong>de</strong>s hommes dans les pays riches se partagent 80 % <strong>de</strong>s<br />
ressources mondiales. <strong>Le</strong> déséquilibre crée <strong>de</strong>s tensions qui génèrent la haine et la guerre.<br />
Il reste encore beaucoup <strong>de</strong> choses à faire pour rééquilibrer socialement la planète.<br />
[Peut-on vivre en toute justice quand certains gaspillent le superflu, et que d’autres<br />
meurent faute du minimum vital ?<br />
Ce qui importe socialement, c’est <strong>de</strong> supprimer aussi bien le luxe arrogant et imbécile<br />
que la pauvreté et la misère, l’un pouvant <strong>com</strong>bler l’autre par un partage équitable.] 8<br />
Ce grand déséquilibre entre les riches et les pauvres entraîne <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> guerre, car la<br />
haine et la jalousie se développent. Pour assumer ces risques, les pays riches dépensent <strong>de</strong>s<br />
sommes considérables en armement, ainsi on répond à la haine par la violence. Ces fortunes<br />
pourraient très bien être utilisées pour <strong>com</strong>bler l’écart entre pays riches et pauvres qui ont<br />
besoin <strong>de</strong> nourriture et <strong>de</strong> culture pour accé<strong>de</strong>r à la démocratie, autre façon <strong>de</strong> limiter le<br />
risque <strong>de</strong> guerre.<br />
L’évolution scientifique et technique doit permettre un équilibre stable entre le bien-être<br />
privé et le bien-être public. On répondrait ainsi à la misère par la solidarité et non par la<br />
menace et l’agressivité.<br />
Pour trouver un équilibre économique mondial, il faudrait que les différentes catégories<br />
sociales <strong>de</strong> chaque pays possè<strong>de</strong>nt le même pouvoir d’achat. La valeur du travail d’un<br />
individu <strong>de</strong>vrait être la même partout.<br />
L’organisation économique<br />
UNE SOCIÉTÉ HUMANISTE<br />
L’organisation économique doit répondre à la question : qu’est-ce qui est bon pour<br />
l’homme ? Et non : qu’est-ce qui est bon pour la croissance du système et <strong>de</strong>s profits ?<br />
Chaque échange entraîne un effort <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s individus. Un effort pour produire ou<br />
fabriquer et un effort pour échanger, pour vendre. La redistribution est fonction <strong>de</strong><br />
l’ampleur <strong>de</strong> cet effort. Plus il est long et difficile, plus la redistribution (la rémunération)<br />
sera importante. <strong>Le</strong> développement <strong>de</strong> la productivité et <strong>de</strong> la mécanisation ayant réduit cet<br />
effort, la redistribution est <strong>de</strong> plus en plus faible. Il y a <strong>de</strong> moins en moins <strong>de</strong> travail et les<br />
gens sont <strong>de</strong> plus en plus pauvres et inquiets, alors que la production <strong>de</strong> richesses augmente.<br />
<strong>Le</strong> développement d’Internet va également faciliter les ventes et donc supprimer <strong>de</strong>s<br />
emplois.<br />
<strong>Le</strong> travail est le pivot du système, car il sert à la fois à produire les biens <strong>de</strong><br />
consommation et à mesurer la redistribution <strong>de</strong> chacun par le biais <strong>de</strong>s salaires. La<br />
victoire <strong>de</strong> la productivité sur le travail se transforme en échec, car le pivot du système est<br />
touché, mettant également en panne la redistribution. La première tâche à ac<strong>com</strong>plir est <strong>de</strong><br />
mo<strong>de</strong>rniser le système <strong>de</strong> redistribution, peut-être en ne le reliant plus directement à l’effort<br />
fourni pour produire, mais aux besoins <strong>de</strong>s hommes selon leur position sociale ou familiale.<br />
<strong>Le</strong> salaire universel pourrait résoudre certains problèmes <strong>de</strong> chômage. On peut considérer<br />
que si les machines remplacent les hommes au travail, c’est à elles <strong>de</strong> payer <strong>de</strong>s impôts sur<br />
leur production et faire vivre les hommes qu’elles ont remplacé.<br />
<strong>Le</strong> système économique libéral occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> production/redistribution a déjà fait la<br />
preuve <strong>de</strong> sa faculté d’adaptation aux situations nouvelles. Il s’adapte et s’améliore grâce<br />
au travail <strong>de</strong>s politiciens et <strong>de</strong>s économistes qui essayent <strong>de</strong> trouver l’adéquation la plus<br />
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