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JUGEMENT DU TRIBUNAL CORRECTIONNEL Chambre 7 22 juillet ...

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que la Banque n'avait pas respecté les normes comptables relatives au traitement des créances<br />

irrécupérables.<br />

Aussi l'analyse concluait-elle à ce que la Banque n'avait pas amorti systématiquement ses<br />

créances irrécouvrables, ni par utilisation de ses provisions, ni par imputation directe au<br />

compte de provisions. Cette absence d'amortissement était contraire au principe de clarté.<br />

Bien que cette situation n'eût pas eu d'impact sur le résultat, le ratio créances / provisions s'en<br />

trouvait néanmoins amélioré et donnait, pour les experts, une image plus flatteuse des<br />

comptes de la Banque (9'000'271).<br />

De l'organe de révision<br />

cf. Conformément à la mission qui leur avait été confiée, les experts se sont également<br />

penchés sur le travail de révision externe fourni par A., dans le cadre de l'évaluation des<br />

positions débitrices de la BCGE, et ont évalué celui-ci.<br />

Procédure de révision<br />

À cet égard, les experts ont relevé que, de manière générale, la procédure mise en place en la<br />

matière était décrite dans les rapports de solvabilité ainsi que dans les rapports annuels<br />

bancaires détaillés de l'organe de révision. En outre, un rapport spécifique était établi chaque<br />

année concernant les plus grandes positions débitrices de la Banque (9'000'167).<br />

Il peut être ici mentionné que, selon le réviseur externe, la CFB avait demandé l'exécution<br />

d'un processus de révision approfondi dans le domaine des crédits, ce compte tenu d'un niveau<br />

de risque élevé dans les crédits immobiliers et dans l'économie locale, alors atteinte par la<br />

crise (9'000'168).<br />

En substance, il ressort de l'expertise que le réviseur externe procédait à l'évaluation du besoin<br />

de provisions une fois par année, selon un processus qui commençait au mois d'août pour se<br />

terminer par l'émission des rapports au printemps de l'année suivante. Les travaux<br />

d'évaluation des crédits avaient été effectués sur la base des positions au 31 <strong>juillet</strong> s'agissant<br />

des grands débiteurs de la Banque, et au 31 août pour les autres positions (9'000'168).<br />

Concrètement, la révision s'effectuait par un sondage étendu sur des positions auprès du<br />

département AS (9'000'169 et 9'000'175). Des listes informatiques de clients étaient mises à<br />

disposition du réviseur externe par la révision interne de la Banque, sur la base des critères<br />

suivants: prêts hypothécaires supérieurs à 5 MF, crédits de construction supérieurs à 2 MF,<br />

avances en compte courant ou à terme fixe supérieures à 2 MF, avances en blanc supérieures à<br />

1 MF et avances pour lesquelles il existait une provision supérieure à 0,5 MF. Les débiteurs<br />

ou groupes de débiteurs à examiner étaient sélectionnés par les chefs d'équipe du réviseur<br />

externe à partir de ces listes (9'000'169).<br />

L'équipe de révision répertoriait les données sur différentes feuilles de travail et procédait à la<br />

répartition des engagements entre les différentes catégories du système de rating. A partir de<br />

1996, les différents engagements avaient été répartis en fonction des risques constatés pour<br />

P/3409/2001

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