les ruines - Notes du mont Royal

l3o LES RUINES.
» A côté d'eux, ces étendards à fond d'azur,
où sont peintes des figures monstrueuses de corps
humains doubles, triples> quadruples, à tète de
lion, de sanglier, d'éléphant, à queue de poisson,
de tortue, etc., sont les étendards des sectes indiennes,
qui trouvent leurs dieux dans les animaux,
et les âmes de leurs parens dans les reptiles et les
insectes. Ces hqmmes fondent des hospices pour des
éperviers, des serpens, des rats, et ils ont en horreur
leurs semblables ! Ils se purifient avec la fiente
et l'urine de la vache, et ils se croient souillés du
contact d'un homme ! Ils pprtent un réseau sur la
bouche, de peur d'avaler, dans une mouche, une
âme en souffrance, et ils laissent mourir de faim un
paria I Ils admettent les mêmes divinités, et ils se
partagent en drapeaux ennemis et divers.
i» Ce premier, isolé à l'écart, où tu vois une figure
à quatre têjes, est celui de Brahwa, qui,
quoique 4»ei* yréqteur, n'a plus ni sectateurs ai
temples, et qui, réduit à servir de piédestal an
L£tft99Ph se contente d'un peu d'eau que chaque
matin le bràjnana lui jette ga.T-dessus l'épaule, en
M pficManA.uflcantique, sMrèle,
; .vi Ce seeqnd, çy. .est peint «n *»*&»> an cqrps xom
et à 3a tête Ma.uQb,e y est oelui de ftofo»»», qui»
quoique dm comervateur, a passe une partie de »
vie en aventures, mal&itantes, Gansidère.-.le «ras
Jes formes hideuses de ttnglw °* 4* #«>»» déchirant
des entrailles humaines, ou sous la figure