les ruines - Notes du mont Royal

CHAPITRE XII. 57
mort, et à toute la société un droit égal, celui de
le tner lai-même, et il ne-vit plus en sûreté. !
D. Comment peut-on, dans la loi naturelle, réparer
le maflqu'bn a 'fait? •'•• '•>'•• 'i
R. Eh rendant à ceui à tpâ l'on' a foit «e mal,
un bien proportionnel, "iin;-. •" ->1 • .>
D. Fermet-eHe de le réparer par des ^prières,'
des vœux, de*offr*»des à Dieu, des jeûnes, des
mortifications?
R. Non; car toutes ces choses sont étrangères
à Faction que l'on veut réparer; «lie» ne rendent
ni le bœuf à celtti à qui os F* volé, ni l'honneur
à oeKti que Fon en a prifé, ai la vie à celui à'
qui on Fa arrachée; par conséquent, elles manquent
le but de la justice; elles ne< sent qu'un contrat»
pervers, par lequel un homme vend jà n» attftre
un bien qui ne rai appartient pas; elles sont Une
véritable dépravation de k morale, en ce qu'elles
enhardissent à consommer tons les crimes par ^espoir
idiar le»-expier r aussi ont-elles été la cause
véritable de tons le» maux qui ont toujours tOUrv
mérité lea peuples ehec qui ces pratiques exçiajtoires
ont été usitées. •••'' ' ••
D. La loi naturelle «r*onne-t-ellè ht '< sincérité ?
Mi Oui? car te mensonge, la perfidie, le parjure,
susuitenti parmi leohbmmes les défianees, tefqaè*
relle», • les haines*, les vengeances, et une foule de
maax qui tendent à leur destruction commune;
tandis que la sincérité et la fidélité établissent la
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