les ruines - Notes du mont Royal

CHAPITRE XII^ 55
mendiant et à la aderétë; HtA M'a droit de jouir
du bien et du trarnil d*aùtfui, sans rendre un
équivalent de son prdpre tfatarî.
2). La toi naturelle consîtfère^t-elle comme Vertus
l'espérance et la foi, que Tort joint a la charité?
R. Non; car ce sont dés Méfes saris réalité; que
s'il en résulte quelques eflfefit, fis è6ttt phrtBt à l'avantage
de ceux qui «'oftt pas ces idées que de
ceux qui les ont; «H sorte quëToh petrt appeler fe
foi et V«*pèmnc6 lès tërfraslefr dupes au profit des
fripons.
D. L« le* naturelle ttrtodrrl^elfc la fnSfttéT
R. Oui; e#r fa prowté n'es* irutfe chose que le
respect de ses propres droits dans ceux ifattffuf :
respect rbhdë sur un daietft prudent et bien combiné
dé nos intérêts cdtttpsrë*' S ceux de* tfutres.
D. Mai* ce calcul, qui ettiBrassè dès rh8fe et
des droits 1 compliqués dans VêMiï sddat', k'èjrSget-il
pas dés lumières et des 1 eorinàissatieW qui en'
font une science dîftcîië^ ;
R. Oui, et une science tfVtftarit plus délicate,
que PhoWtfetè nonvtué piMnlttnéè' dans sir propre
catfse. •• !: ' ••• ' '-"''"" • '•"' •' •••
D. La probité est donc un signe d étendue et èè
justesse dans l'esprit? ' •'
R. Oui, car presque Wnfjours' ' Hronflètë ftorihie
néglige un httérêt 1 présent aft» de nefptls en' flëtrulre
un a 1 venir; taiidh que lé' fripon'fait 1« iohtraire,
et perd nn grftnd"ihteïèï * ¥e«ft"pdnr un
petit intérêt présent.