Tunisie - ACSTdigitalstorytellingTSFrenchproject
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Tunis - Attraits touristiques - La médina<br />
une ancienne demeure bourgeoise érigée<br />
à la fi n du XVIII e siècle. Ce grand<br />
palais comptait également des écuries,<br />
là où se trouve actuellement le centre<br />
culturel Club Tahar Haddad (20 rue du<br />
Tribunal, p71-561-275). Le Dar Lasram<br />
logeait autrefois les bureaux de l’Association<br />
pour la sauve garde de la médina,<br />
désormais aménagées dans le palais Dar<br />
Othman (au sud de la médina).<br />
Au bout de la rue du Tribunal, prenez<br />
la rue Sidi Ibrahim à droite, où s’élève<br />
la zaouïa Sidi Ibrahim (11 rue Sidi Ibrahim),<br />
bâtie au milieu du XIX e siècle et pourvue<br />
d’une jolie porte ainsi que d’une belle<br />
coupole. Engagez-vous dans la rue El<br />
Monastiri à droite, où vous observerez<br />
de très anciennes portes dont celle du<br />
palais Dar el Monastiri (9 rue El Monastiri),<br />
cette grande demeure du XVIII e siècle.<br />
Arrivé à la rue Sidi Mahrez, l’autre voie<br />
principale du nord de la médina, tournez<br />
à gauche. Tout près, sur la gauche, remarquez<br />
l’élégante mosquée Sidi Mahrez .<br />
Élevée à la fi n du XVII e siècle sous les<br />
bons offi ces du bey Mohamed, la mosquée<br />
Sidi Mahrez apparaît d’abord aux<br />
yeux du profane comme un monument<br />
dédié à la pureté. L’édifi ce religieux,<br />
d’architecture istanbuliote, possède un<br />
éclatant dôme central bordée de quatre<br />
demi-dômes dont la blancheur rivalise<br />
avec les humeurs du ciel. Son appellation<br />
rappelle au souvenir les exploits<br />
d’un homme pieux et tolérant, né à<br />
Tunis en 949, digne descendant d’Abou<br />
Bakr (oncle et successeur du prophète<br />
Muhammad).<br />
Sidi Mahrez, aujourd’hui saint patron<br />
de Tunis, joua un rôle primordial dans<br />
l’éclosion de la ville, secouée par des<br />
désordres politiques et religieux. De son<br />
vivant, ce grand magistrat a su préserver<br />
une paix relative entre les communautés<br />
chrétiennes, juives et musulmanes de la<br />
médina. En traversant la rue, vous trouverez<br />
la zaouïa Sidi Mahrez, qui abritent<br />
la tombe du saint homme.<br />
Au bout de la rue Sidi Mahrez, vous débouchez<br />
dans la rue Bab Souika et, à<br />
droite, sur la place Bab Souika.<br />
Si vous disposez encore de temps, on<br />
vous suggère de continuer en direction<br />
nord jusque dans le quartier el Halfaouine.<br />
Prenez alors la rue el Halfaouine jusqu’à<br />
la place Halfaouine et ses sympathiques<br />
cafés. Tout à côté se dresse la mosquée<br />
Youssef Sahib et Taba, qui datent du début<br />
du XIX e siècle. La légende raconte qu’il<br />
fallut attendre plus de 150 ans avant que<br />
la construction du minaret ne soit fi nalisée,<br />
aucun entrepreneur n’osant terminer<br />
le travail du premier constructeur mort<br />
mystérieusement! Retournez jusqu’à la<br />
place Bab Souika.<br />
Le retour à la porte de France peut s’effectuer,<br />
si vous désirez demeurer dans la<br />
médina, par la rue Sidi Mahrez, le souk<br />
el Grana et la rue de la Kasbah. Sinon,<br />
vous pouvez simplement longer la médina<br />
par les rues Bab Souika et Mongi<br />
Slim.<br />
La ville nouvelle<br />
La ville nouvelle désigne un secteur<br />
qui s’étend à l’est de la médina (vieille<br />
ville) jusqu’au port de Tunis. Cette ville<br />
moderne s’est développée à partir de<br />
la fi n du XIX e siècle, soit à la suite de<br />
la signature du Protectorat français. Les<br />
diffé rentes rues et avenues sont perpendiculaires<br />
les unes aux autres et mènent<br />
directement vers l’un des quatre points<br />
cardinaux. Plusieurs noms donnés aux<br />
artères (de Paris, de Marseille, Jean-<br />
Jaurès, Pierre-de- Coubertin, Charles-de-<br />
Gaulle, etc.) rappellent toujours cette<br />
présence française, alors que d’autres<br />
(de Grèce, de Hollande, de Yougoslavie,<br />
du Caire, de Russie, etc.) donnent un<br />
petit côté cosmopolite à la cité. Enfi n,<br />
avec des noms tels que Ibn-Khaldoun,<br />
Farhat- Hached, Habib-Bourguiba et du<br />
18-Janvier 1952, l’histoire politique et<br />
sociale de la <strong>Tunisie</strong> s’inscrit aussi dans<br />
les rues et les avenues de cette ville nouvelle<br />
plus que centenaire.