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Profil de pauvreté dans les pays de la CEDEAO - United Nations ...

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Mali 87<br />

<strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> absolues ont varié d’une enquête à une autre. Les estimations <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> indirecte<br />

ont été également fournies pour <strong>de</strong>ux années supplémentaires à savoir 1996 et 1998.<br />

Les estimations <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> pour l’EMCES <strong>de</strong> 1994 et <strong>les</strong> estimations rétrospectives pour<br />

l’EBC 1988/1989 ont été basées sur <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d’équivalent riz (Observatoire du développement<br />

humain durable, 2005). Les dépenses en <strong>de</strong>nrées alimentaires ont été calculées sur <strong>la</strong> base d’une<br />

seule <strong>de</strong>nrée, le riz. La ligne <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> alimentaire a été calculée comme étant <strong>les</strong> dépenses<br />

effectuées au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation totale annuelle <strong>de</strong> riz nécessaire pour réaliser <strong>les</strong> besoins<br />

calorifiques minimaux, à savoir 2 450 calories par jour et par personne, comme il est recommandé<br />

par l’Organisation mondiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Santé. La ligne <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> globale a été calculée en multipliant<br />

le niveau <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> alimentaire par 1,5.<br />

Entre <strong>les</strong> étu<strong>de</strong>s EMCES <strong>de</strong> 1994 et EMEP <strong>de</strong> 2001/2002, <strong>les</strong> estimations indirectes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong><br />

pour <strong>les</strong> années 1996 et 1998 ont été fournies par l’Observatoire du développement humain<br />

durable et <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> (Observatoire du développement humain durable, 2005).<br />

Ces estimations sont fondées sur <strong>les</strong> données <strong>de</strong> 1994 qui ont été ajustées pour refléter <strong>la</strong> croissance<br />

par habitant du PIB <strong>dans</strong> le temps. Cependant, ainsi qu’indiqué <strong>dans</strong> le DSRP intérimaire<br />

<strong>de</strong> 2000, l’hypothèse implicite et discutable était que <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s dépenses en 1994 était<br />

simi<strong>la</strong>ire à cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> 1996 et <strong>de</strong> 1998. Les lignes <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> utilisées sont cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> 1994 ajustées<br />

pour prendre en considération <strong>les</strong> changements <strong>de</strong>s prix avec le temps.<br />

Les données <strong>de</strong> l’EMEP <strong>de</strong> 2001/2002 ont été analysées par <strong>la</strong> DNSI et l’ODHD sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> consommation d’énergie et d’aliments et <strong>de</strong>s besoins caloriques minimaux <strong>de</strong> 2 450<br />

calories par jour et par personne. Contrairement aux estimations précé<strong>de</strong>ntes basées sur <strong>la</strong> métho<strong>de</strong><br />

d’équivalent riz, cette fois tous <strong>les</strong> types d’aliments ont été pris en considération. Les résultats<br />

ont été publiés <strong>dans</strong> un rapport (2004) <strong>de</strong> <strong>la</strong> DNSI et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale et <strong>dans</strong> un autre<br />

rapport (2006) <strong>de</strong> l’ODHD. Tous <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux rapports ont été utilisés <strong>dans</strong> <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> ce profil<br />

<strong>de</strong> <strong>pays</strong>. Selon <strong>la</strong> DNSI et <strong>la</strong> Banque mondiale, <strong>la</strong> même méthodologie d’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong><br />

a été appliquée aux données <strong>de</strong> 1988/1989, ce qui a pu permettre d’évaluer <strong>les</strong> changements <strong>dans</strong><br />

<strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> entre 1988/1989 et 2001/2002 (Direction nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique et <strong>de</strong> l’informatique<br />

et <strong>la</strong> Banque mondiale, 2004).<br />

Les données <strong>de</strong> 2001/2002 ont également été utilisées par <strong>la</strong> Banque mondiale pour évaluer<br />

<strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> en suivant une approche alternative, le coût <strong>de</strong>s besoins essentiels (Observatoire du<br />

développement humain durable, 2006). Ni <strong>la</strong> méthodologie, ni l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> telle que<br />

faite par <strong>la</strong> Banque mondiale n’étaient disponib<strong>les</strong> au moment <strong>de</strong> préparer ce rapport. Cependant,<br />

selon l’ODHD, <strong>les</strong> estimations <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque mondiale ont été considérablement plus faib<strong>les</strong> que<br />

<strong>les</strong> taux <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> calculés par <strong>la</strong> DNSI et analysés par l’ODHD (Observatoire du développement<br />

humain durable, 2006).<br />

Établissement d’agrégat <strong>de</strong> consommation<br />

Les données <strong>de</strong> l’EMEP 2001/2002 ont été collectées à partir du 15 janvier 2001 jusqu’au 15 janvier<br />

2002. Pour obtenir <strong>la</strong> consommation alimentaire d’un ménage pour une semaine, tous <strong>les</strong> ingrédients<br />

utilisés pour préparer <strong>les</strong> repas (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) et <strong>les</strong> repas spéciaux<br />

(pour <strong>les</strong> ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s, <strong>les</strong> invités, <strong>les</strong> très jeunes enfants) ont été pondérés et agrégés. De même, <strong>les</strong><br />

estimations ont été faites pour <strong>les</strong> aliments non consommés en même temps que <strong>les</strong> principaux<br />

repas, notamment le café, le thé, <strong>les</strong> fruits ou <strong>les</strong> boissons. Pour déterminer <strong>la</strong> consommation individuelle,<br />

l’absence ou <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille était notée chaque jour pour chaque<br />

repas. Pour estimer <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s aliments consommés, <strong>les</strong> prix <strong>de</strong> ces aliments sur le marché<br />

<strong>dans</strong> un échantillon <strong>de</strong>s zones d’énumération ont été utilisés. Les dépenses hebdomadaires <strong>de</strong>s<br />

ménages en nourriture, obtenues en multipliant <strong>les</strong> coûts unitaires par <strong>les</strong> quantités consommées,<br />

ont été extrapolées sur une pério<strong>de</strong> d’un an.

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