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Profil de pauvreté dans les pays de la CEDEAO - United Nations ...

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Aperçu 7<br />

<strong>la</strong> santé ont été incluses <strong>dans</strong> l’agrégat <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gambie, du Libéria, du Nigéria et<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sierra Leone. Au Ghana, <strong>les</strong> petites dépenses liées à <strong>la</strong> santé ont été incluses alors que cel<strong>les</strong><br />

plus importantes portant par exemple sur <strong>les</strong> hospitalisations ont été exclues. Au Niger, aucune<br />

dépense re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> santé n’a été prise en considération. À titre d’exemple, <strong>les</strong> dépenses sur <strong>les</strong><br />

mariages et <strong>les</strong> dots ont été incluses pour le Libéria et le Mali, mais non pour le Ghana, le Niger,<br />

le Nigéria ou <strong>la</strong> Sierra Leone. Les ca<strong>de</strong>aux et <strong>les</strong> transferts ont été inclus pour le Burkina Faso, <strong>la</strong><br />

Côte d’Ivoire, <strong>la</strong> Guinée-Bissau, le Mali et le Sénégal, mais exclus pour le Ghana, le Nigéria et <strong>la</strong><br />

Sierra Leone.<br />

Ajustements re<strong>la</strong>tifs au coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie<br />

Certains <strong>pays</strong> ont ajusté <strong>les</strong> dépenses du ménage re<strong>la</strong>tives aux différences <strong>dans</strong> le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie à<br />

<strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s différentes ou selon <strong>les</strong> régions. En Côte d’Ivoire (2002), <strong>les</strong> facteurs <strong>de</strong> déf<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s<br />

prix <strong>de</strong> chaque frange <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion par rapport au prix d’Abidjan ont été utilisés. Au Nigéria,<br />

<strong>les</strong> différences saisonnières régiona<strong>les</strong> <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s biens ont été prises en considération pour<br />

l’enquête auprès <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> 2003/2004 qui a rassemblé <strong>de</strong>s données pour un an, et tous <strong>les</strong><br />

prix ont été ajustés pour correspondre à un mois particulier, notamment janvier 2004. De <strong>la</strong> même<br />

manière, en Sierra Leone, tous <strong>les</strong> prix collectés en 2003/2004 <strong>dans</strong> <strong>les</strong> étu<strong>de</strong>s sur <strong>les</strong> ménages ont<br />

été ajustés par rapport à ceux en cours à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> mai 2003, et convertis en une moyenne régionale<br />

pondérée. Au Ghana (2005/2006), <strong>les</strong> différences <strong>dans</strong> le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie entre différentes zones<br />

à une pério<strong>de</strong> donnée ont été ajustées et <strong>les</strong> variations <strong>de</strong>s prix pendant <strong>les</strong> mêmes pério<strong>de</strong>s<br />

couvertes par chaque enquête ont été prises en compte en utilisant <strong>les</strong> données re<strong>la</strong>tives à l’indice<br />

<strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation (IPC). Au Togo (1978-1989), <strong>les</strong> fluctuations saisonnières <strong>de</strong>s prix du<br />

marché ont été contrôlées également.<br />

Afin d’ajuster <strong>les</strong> évaluations <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> re<strong>la</strong>tives aux différences <strong>dans</strong> <strong>les</strong> coûts <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

vie entre certains types <strong>de</strong> localités, quelques <strong>pays</strong> ont calculé plus d’un niveau <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong>. Au<br />

Bénin (1999-2000) et au Niger (2005), <strong>de</strong>ux niveaux ont été définis, l’un pour <strong>les</strong> zones urbaines<br />

et l’autre pour <strong>les</strong> zones rura<strong>les</strong>. En Gambie, en Guinée et au Sénégal <strong>les</strong> seuils <strong>de</strong> <strong>pauvreté</strong> ont<br />

été calculés séparément pour <strong>la</strong> capitale, <strong>les</strong> zones urbaines et <strong>les</strong> zones rura<strong>les</strong>. Au Sénégal, un<br />

niveau différent a été calculé pour chaque étape <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> 2001/2002. Au Togo, <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong><br />

<strong>pauvreté</strong> multip<strong>les</strong> spécifiques aux régions du <strong>pays</strong> et aux types <strong>de</strong> localités ont été définis.<br />

Ajustements re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> composition <strong>de</strong>s ménages<br />

Des personnes d’âges et <strong>de</strong> sexes différents ont <strong>de</strong>s besoins différents et par conséquent, le niveau<br />

<strong>de</strong> dépense peut varier d’un ménage à un autre, simplement à cause <strong>de</strong>s différences <strong>dans</strong><br />

leur composition. En particulier, pour <strong>de</strong>ux ménages <strong>de</strong> même taille, le même volume <strong>de</strong> dépense<br />

totale peut être suffisant pour satisfaire <strong>les</strong> besoins fondamentaux d’un ménage, mais pas forcement<br />

pour un autre, selon l’âge et le sexe <strong>de</strong> ses membres. La pratique internationale en matière<br />

d’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>pauvreté</strong> consiste à ajuster <strong>les</strong> dépenses du ménage par rapport à l’âge et au<br />

sexe <strong>de</strong> ses membres. Bien que <strong>de</strong>s données antérieures sur <strong>les</strong> dépenses collectées <strong>dans</strong> <strong>la</strong> région<br />

aient été analysées par tête d’habitant, pour <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière enquête disponible, près <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s<br />

<strong>pays</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CEDEAO</strong> ont ajusté <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>s ménages en utilisant <strong>de</strong>s échel<strong>les</strong> d’équivalence<br />

: Bénin, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Nigéria, Sénégal, et Sierra Leone.<br />

Cependant, <strong>les</strong> échel<strong>les</strong> adoptées ont varié <strong>de</strong> cel<strong>les</strong> très simp<strong>les</strong> faisant <strong>la</strong> différence uniquement<br />

entre un adulte et un enfant ou entre l’homme, <strong>la</strong> femme et l’enfant, et cel<strong>les</strong> basées sur une<br />

catégorie plus <strong>la</strong>rge définie par âge et par sexe. Par exemple, l’échelle d’équivalence utilisée en<br />

Guinée-Bissau assigne l’équivalent d’un adulte aux personnes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 ans et l’équivalent<br />

<strong>de</strong> 0,5 adulte à <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 15 ans. Au Bénin (1999-2000), <strong>les</strong> unités d’équivalence <strong>de</strong>s

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