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J O U R N E E T E C H N I Q U E D E L A S T A T I O N V I T I C O L E<br />

par <strong>le</strong> groupe Eutypiose Charentes entre 1988–1993, puis dans d’autres régions françaises par<br />

<strong>le</strong> Service de la Protection des Végétaux en 1990 (réseau <strong>national</strong> de surveillance). Les études<br />

ont porté sur une meil<strong>le</strong>ure connaissance du cyc<strong>le</strong> biologique de l’agent pathogène (périodes<br />

de dissémination, voies de pénétration), sur la compréhension de l’expression des symptômes<br />

(rô<strong>le</strong> du climat, mise en évidence de toxines) et sur la recherche de moyens de lutte en<br />

collaboration avec des sociétés phytopharmaceutiques (produits en protection des plaies de<br />

tail<strong>le</strong>, techniques de pratiques cultura<strong>le</strong>s). Toutes ces études réalisées dans différentes régions<br />

françaises et par différents organismes ont conduit à donner des solutions aux viticulteurs<br />

pour pouvoir limiter l’eutypiose dans <strong>le</strong> vignob<strong>le</strong> (prophylaxie, techniques de recépage, tail<strong>le</strong><br />

tardive, systèmes de tail<strong>le</strong>). Des opérations de communication (par ex. l’ascospore en<br />

Charentes) ont été effectuées dans différentes régions françaises au travers de plaquettes pour<br />

sensibiliser <strong>le</strong>s viticulteurs à <strong>le</strong>s mettre en pratique. Même si l’intérêt des recherches a diminué<br />

au milieu des années 90, des études se sont toujours poursuivies dans l’objectif d’améliorer la<br />

lutte prophylactique, ou de trouver des solutions plus économiques et plus faci<strong>le</strong>s à mettre en<br />

pratique. Ces recherches, menées par <strong>le</strong> CNRS de Poitiers ou encore par <strong>le</strong>s Universités<br />

(Poitiers, Bordeaux) ont porté sur la mise au point de tests de diagnostic, sur la compréhension<br />

de l’expression des symptômes foliaires, sur la recherche de marqueurs de résistance qui<br />

seront par la suite utilisés pour l’amélioration génétique, ou encore sur la recherche de<br />

molécu<strong>le</strong>s stimulatrices des mécanismes de défenses de la plante.<br />

A part <strong>le</strong>s méthodes de lutte liées aux pratiques cultura<strong>le</strong>s, aucune autre méthode de lutte<br />

n’est efficace même si des produits (Brotomax, Trichoderma…) sont homologués dans<br />

différents pays. Aucune expérimentation n’a montré que <strong>le</strong>ur utilisation limitait l’expression<br />

des symptômes foliaires. En France, un produit à base de Trichoderma a été homologué en<br />

2010 en protection des plaies de tail<strong>le</strong> ; un suivi post-homologation est réalisé afin de<br />

connaître s’il est vraiment efficace. Contrairement à ce qu’on peut parfois lire ou entendre, à<br />

rappe<strong>le</strong>r que l’arsénite de sodium n’avait aucune efficacité sur cette maladie.<br />

4.2 - L’esca et <strong>le</strong>s Botryosphaerioses (BDA)<br />

L’Esca fut attribuée à un champignon à la fin du XIXe sièc<strong>le</strong> et de ce fait se distinguait du<br />

fol<strong>le</strong>tage, maladie physiologique. La découverte de l’efficacité de l’arsénite de sodium à l’égard<br />

de ce dépérissement de façon tout à fait fortuite a entraîné à partir des années 20 l’arrêt des<br />

travaux sur cette maladie pendant un demi-sièc<strong>le</strong> en Europe. Durant <strong>le</strong>s années 80, <strong>le</strong>s<br />

recherches ont été initiées de nouveau en France par l’INRA de Bordeaux en raison d’un<br />

éventuel retrait de l’arsénite de sodium, du fait de sa toxicité non seu<strong>le</strong>ment pour l’homme<br />

mais aussi pour l’environnement. Les études ont porté sur l’identification des champignons qui<br />

y sont associés, <strong>le</strong>ur mode d’action, <strong>le</strong>ur cyc<strong>le</strong> biologique…. A la fin des années 90, une autre<br />

maladie a été identifiée en France, <strong>le</strong> Black dead arm (BDA), qui est associé aux champignons<br />

du genre Botryosphaeria. Ces champignons, considérés à tort comme des saprophytes, ont pris<br />

une attention toute particulière depuis seu<strong>le</strong>ment quelques années. Ils sont responsab<strong>le</strong>s d’un<br />

grand nombre de dépérissements chez la vigne mais aussi chez de nombreux arbustes et<br />

arbres.<br />

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