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synthèse
La relation à la nature des lieux,
à l’eau, aux espaces ouverts
Le morcellement et la dégradation des espaces naturels,
des ressources et des écosystèmes engendrés par la spécialisation
spatiale, les infrastructures, l’artificialisation
et le métabolisme urbain, mettent à mal les zones agricoles,
les cycles naturels et les milieux.
Construire en accord avec l’environnement dans le contexte
actuel de concentration urbaine et de changement climatique,
place les questions d’étalement urbain, de morphologie
des espaces, de volumétrie et de qualité au cœur
de la problématique. Le développement d’une démarche
globale, holistique, entre usages, ressources et milieux,
sols et eau, nature et société, matières et déchets, est
essentiel. L’apport du paysage comme socle des opérations
(Sarriguren-Ecocity, Pampelune-Est) et forme visible
des cycles et métabolismes, de même que la prise en
compte des repères géographiques, topographiques, historiques
(Leidsche Rijn, Utrecht), permettent une reconnaissance
et une appropriation des enjeux par l’ensemble des
acteurs.
Pour ce faire, il est nécessaire :
• d’étudier en amont l’impact des développements sur les
écosystèmes et les systèmes ;
• de réduire l’étalement urbain et la consommation des
sols ;
• de trouver un équilibre entre bassins d’alimentation et
de production ;
• de respecter une morphologie urbaine incluant des espaces
ouverts et agricoles ;
• de favoriser la diversité des milieux et la biodiversité ;
• d’amender les sols et d’améliorer leur capacité
d’absorption ;
• de s’adapter au site plutôt qu’adapter le site, en évitant
de faire table rase de l’existant ;
• d’aménager/créer les lieux dans leur relation à l’environnement
;
• de protéger les sols et les milieux, les cycles naturels,
l’air, l’eau, en utilisant leurs propriétés pour préserver la
biodiversité et favoriser la qualité de vie.
L’apport du paysage
comme socle
des opérations.
© H. Thielmann
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Munich