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Leidsche Rijn, Utrecht (Pays-Bas)
INSTANCES
ET OUTILS
Instances
14 institutions publiques dont :
• Les ministères du Logement,
de l’Urbanisme, de
l’Environnement, des
Transports et de Distribution
de l’eau, des Finances, de
l’Agriculture, de la Nature
et de la Pêche, des Affaires
intérieures
• La province d’Utrecht et
le service des Transports
• Les municipalités, dont
Utrecht et Vleuten-De Meern
Réunions de débats publics
(25 en amont)
Études et diagnostics
• Études sur les qualités et
la morphologie du site
• Étude paysagère
• Diagnostic du patrimoine
archéologique, des éléments
architecturaux et du
paysage
• Diagnostic écologique
• Stratégie de communication
Outils de planification
et de gestion
• Politiques stratégiques
nationales
• Politiques urbaines de
préservation d’un style
de vie à taille humaine
• Stratégie de communication,
dont les résultats des
débats publics en amont
et à mi-parcours
• Schéma directeur urbain
et cahier des charges des
exigences, y compris de
gestion
• Plans d’aménagement
général, des réseaux et des
éléments à préserver
• Cahiers des charges par
quartier (PvE)
Le projet
Le concept urbain, paysager
et architectural
Situé en périphérie ouest d’Utrecht,
dans un contexte rural, le projet
s’inscrit dans le respect de l’environnement
et du paysage et la préservation
des éléments patrimoniaux ou
archéologiques (fermes, ruines romaines).
Il défend les principes d’une
échelle humaine, de quartiers calmes,
diversifiés et mixtes, avec une identité
signifiante pour les habitants.
Bordée à l’est par le canal du Rhin à
Amsterdam, la cité est d’abord structurée
par la trame des canaux qui servent
à réguler le niveau de la nappe
phréatique et à gérer les eaux pluviales,
mais aussi par la trame des infrastructures
(transports, ligne haute
tension, autoroutes, gares), par les
plans d’eau et le paysage (parcellaire,
bois), et par les corridors écologiques
(parcours des espèces).
Le concept du projet apparaît dans le
schéma directeur, qui pose les principes
de flexibilité, de coopération avec
les usagers, de relation transport /
nombre de personnes desservies, de
répartition des secteurs d’habitat et
d’activités, de création d’espaces libres
de tailles cohérentes, et qui fixe le
plan d’épannelage et la typologie des
espaces publics. Les contraintes y sont
peu détaillées afin de tenir compte du
temps d’élaboration et des évolutions.
© Eranthis
Leidsche Rijn
Plan des 21 quartiers
Les principes
d’une échelle humaine,
de quartiers calmes,
diversifiés et mixtes,
avec une identité
signifiante pour
les habitants.
Le schéma directeur détermine
21 quartiers et secteurs d’activités
d’ambiances très différentes (forme,
espace public, typologie, architecture)
autour d’un parc central, en lien
avec des espaces et des équipements
publics. Les grandes implantations
industrielles ou commerciales sont
reliées aux infrastructures.
Le parc central est le support des
liens et des espaces “tampons” entre
les quartiers, et permet d’insérer les
éléments existants dispersés (fermes
et zones industrielles). Au sein de ce
schéma souple, les plans masses des
quartiers sont organisés pour la majorité
selon une trame orthogonale.
Le projet de créer un nouveau centre
névralgique à l’est du centre d’Utrecht
a pour objectifs de marquer l’unité et
l’identité “ville-territoire”, de favoriser
l’interconnexion des réseaux,
de permettre l’interaction et la complémentarité
entre les centres historique
et nouveau, d’assurer la continuité
des parcours et des flux et de
remplir une fonction d’animation. Il
est également prévu que l’autoroute
soit couverte et aménagée de façon à
assumer la cohérence de ce nouveau
territoire urbain, son accessibilité
intermodale et son rôle d’ouverture
vers les grands réseaux. L’architecture
y sera plus dense, plus haute,
plus urbaine.
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Aménagement et construction durables - Îles ou territoires l ARENE 2013