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GWL Terrein, Amsterdam (Pays-Bas)
L’espace public et collectif
L’îlot constitue un environnement
agréable, sûr et pratique, servant de
support à des activités, jeux, sports,
rencontres, événements, jardins, de
manière à favoriser la cohérence sociale
et la sécurité. La place du végétal
et de l’eau permet de réduire les
nuisances urbaines comme le bruit ou
les poussières, d’atténuer les impacts
écologiques (gestion de l’eau, des
sols) et d’agir sur la santé (espaces
verts d’activités et de jeux…).
Les jardins se déclinent du jardinet
de pied d’immeuble au jardin collectif.
Leur localisation et leur aménagement
contribuent à un fonctionnement
et une ambiance de l’espace
interne maîtrisés.
Les différents niveaux de sociabilité
et d’intimité sont soulignés par
la nature des espaces, les types de
végétaux et les différentes haies végétales
constituant des limites séparatives.
Une charte du paysage fixe
les règles concernant notamment les
haies, leur hauteur, leur composition.
Dans les espaces semi-collectifs
et collectifs, de nombreux arbres
fruitiers (pommiers et poiriers) ont
été plantés.
Les surfaces non imperméabilisées,
qui représentent environ les deux tiers
du site, sont constituées d’espaces
verts et de surfaces pavées perméables,
permettant l’infiltration des eaux
de pluie. Dans les espaces publics, un
long bassin de rétention régule l’eau
de pluie, dont le trop-plein se déverse
dans le canal le plus proche, le long
de la Haarlemmerweg.
Malgré cela, les espaces publics restent
très minéraux. Souhaitant une
plus forte végétalisation, les habitants
ont créé un nouveau groupe de
travail en 2009.
Dans les espaces
semi-collectifs et
collectifs, de nombreux
arbres fruitiers
(pommiers et poiriers)
ont été plantés.
Vue extérieure du quartier depuis le parc de Westergasfabriek, ouvert en 2003
© Eranthis
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Aménagement et construction durables - Îles ou territoires l ARENE 2013