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Leidsche Rijn, Utrecht (Pays-Bas)
Gestion des ressources
Emissions de gaz à effet
de serre
Un ensemble de mesures est pris
pour réduire les déplacements domicile-travail,
en favorisant une mixité
habitat-emplois qui limite les migrations
pendulaires.
On se penche aussi sur la diminution
de la consommation énergétique en
posant des exigences plus strictes
que la norme de performance énergétique
en vigueur aux Pays-Bas au
moment des différentes tranches
de construction. Les logements de
Leidsche Rijn consomment environ
25 à 40 % d’énergie en moins que
les logements hollandais traditionnels.
Les choix opérés pour y parvenir
concernent l’utilisation du chauffage
urbain, l’orientation, l’isolation, l’exposition
des ouvertures, la ventilation,
l’inertie. Les lave-linge et lavevaisselle
sont directement alimentés
par le réseau d’eau chaude sanitaire.
Le réseau de chauffage urbain utilise
quant à lui une unité de cogénération
(située à 6 km du quartier), qui
facilite la réduction de la consommation
énergétique et permet de
réduire d’environ 30 % les émissions
de CO 2
. Les exigences concernent
aussi les bureaux, commerces, hôtels
et restaurants, ainsi que l’éclairage
intérieur et extérieur assuré par des
lampes basse consommation.
Les premières réalisations sont basées
sur l’indice de performance
énergétique (EPN) amélioré de la
norme en vigueur. En fonction des
dates de construction, cet indice est
de plus en plus contraignant, passant
de 1,1 avant 2000 à 0,8 après 2006.
Des logements à haute performance
(type passif) sont construits à titre
d’exemple. Dans certaines zones,
l’objectif fixé est d’atteindre une
consommation annuelle d’environ 30
à 40 kWh/m 2 an (EPN de 0,7).
photos : © Eranthis
La participation à des projets européens
comme EXPO-Cities (Energy
extensive Planning of cities) ou Ther-
Avant 2000
Maison bateau L’EPN de 1,1 correspondait aux choix
suivants : un chauffage urbain,
mie plus apporte aux professionnels Architecture
bioclimatique une bonne orientation, une isolation
de l’immobilier une aide et une dynamique
par l’exemple.
de 3,0 m 2 /k/kwh et un système de
ventilation passive.
Un système de récupération et
d’utilisation de l’eau pluviale est
souvent installé dans les logements,
alimentant les toilettes, les machines
à laver et l’arrosage des jardins. Toutefois,
la maintenance importante du
système et sa trop forte consommation
d’énergie ont conduit à son arrêt
dans certains bâtiments.
Les matériaux utilisés doivent faire
partie des catégories 1 et 2 de la classification
nationale (1996) des matériaux
selon leur impact environnemental,
allant de recommandés (1) à
interdits (5). Il est ainsi interdit d’utiliser
le cuivre, le zinc et le plomb en
couverture ainsi que pour les conduites,
afin d’éviter la pollution des sols
et de l’eau. De même, les essences de
bois utilisées doivent provenir de forêts
gérées de manière durable certifiées
telles par des labels comme FSC.
Pour les constructions, les différentes
équipes ont travaillé sur l’adaptabilité,
la flexibilité et le recyclage
des bâtiments, sur la durabilité des
systèmes constructifs et des matériaux
et sur la gestion des déchets.
Matériaux recommandés - la brique
PERFORMANCES
ÉNERGÉTIQUES
Entre 2000 et 2006
L’EPN de 1,0 introduit une ventilation
mécanique.
Après 2006
L’EPN de 0,8 correspond au chauffage
urbain, une bonne orientation,
une isolation de 3,5 à 4,0 m 2 /k/Kwh,
une ventilation mécanique et un
système de recyclage de la chaleur
dans le logement.
La performance énergétique est
contrôlée en deux temps : un agrément
est donné par le Projectbureau
au moment de la conception,
et un contrôle effectué par des
inspecteurs après réalisation.
La conception des groupes scolaires
prévoit une éventuelle reconversion
en appartements, anticipant l’évolution
de la pyramide des âges.
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Aménagement et construction durables - Îles ou territoires l ARENE 2013