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1 / Villes et quartiers nouveaux
Les aspects sociaux, économiques
et solidaires
Mixité habitat / activités
économiques
Le projet comprend des activités tertiaires
réparties sur 70 ha, et 250 ha
dédiés à des entreprises, des services,
des commerces et des équipements
publics. Leidsche Rijn doit
également accueillir, le long du canal
et de l’autoroute, quatre nouveaux
parcs d’activités en complément des
trois préexistants. L’accueil d’environ
100 000 habitants dans 30 000 nouveaux
logements est associé à la création
de 30 000 emplois. Cette disposition
favorise les courtes distances
et permet de réduire les déplacements
pendulaires habitat-emploi.
La majeure partie de l’activité tertiaire
sera localisée dans le nouveau
centre névralgique, qui comprend
commerces, flux d’échanges intermodaux
et stationnements-relais.
Le commerce de proximité est en revanche
peu développé dans les quartiers,
à l’exception des deux noyaux
existants de Vleuten-De Meern, avec
des commerces de types moyenne
surface, banque, pharmacie, agent
immobilier, ameublement, café et
restaurants, concession automobile.
La conception participative
La réalisation du quartier de Kersentuin
est un bon exemple de maîtrise
d’ouvrage privée participative, dans
le cadre d’un budget fixe, pour la
construction de logements (dont 30 %
de logements sociaux) et d’espaces
publics de proximité (accès, stationnement,
espace collectif naturel,
jeux). Dans ce quartier, un tiers des logements
est en location et deux tiers
en accession à la propriété, leurs prix
correspondant à ceux du marché.
Quinze personnes volontaires ont
élaboré durant deux ans un cahier
des charges d’objectifs, avant la planification
du projet par le groupe,
l’architecte et les urbanistes de la
commune. Ce processus participatif a
permis d’accorder les différents points
de vue, environnementaux d’un côté
(énergie), sociaux de l’autre (dispositifs
communautaires).
Le coût de l’accompagnement du
projet, qui a été essentiel, a été
avancé par la municipalité. De plus,
le projet a bénéficié de subventions
(700 000 €) qui ont couvert les honoraires
du maître d’œuvre et le surcoût
des dispositifs de basse consommation
d’énergie, d’adaptabilité et de
flexibilité des logements à l’évolution
de la structure familiale.
Les frais d’études ont nécessité l’intervention
d’un gérant immobilier
(Portaal) qui, en échange de leur prise
en charge, a récupéré les logements
n’ayant pas trouvé acquéreur une fois
le projet réalisé. Son rôle a été central
pour le portage financier, la gestion et
la commercialisation du projet.
SOURCES
Madeleine Nœuvéglise,
ARENE Île-de-France
Eranthis
Article et ouvrage :
“Pays-bas, les projets VINEX”,
J. Van Der Meijden,
OntwerpResearch (Amsterdam)
“Analyse de projets de quartiers
durables en Europe”
P. Outrequin - C. Charlot-Valdieu 2004
Ville d’Utrecht
www.utrecht.nl
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Insertion des activités
© Eranthis