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3 / Rénovation urbaine
Les aspects sociaux, économiques
et solidaires
La stratégie globale
du projet est d’attirer
de plus hauts revenus
dans le quartier et
dans la ville.
Westerpark est un ancien quartier
ouvrier en difficulté et en mauvais
état au plan architectural sanitaire,
avec une importante population
d’immigrés, d’étudiants, de squatters,
situation à laquelle s’ajoutaient
des problèmes sanitaires. La stratégie
globale du projet est d’attirer de
plus hauts revenus dans le quartier et
dans la ville. La municipalité entreprend
l’amélioration des prestations
des logements, la transformation de
la structure des logements existants,
l’augmentation des prix de location
et la vente des logements les plus
dégradés.
Mais c’est surtout le projet Westergasfabriek,
en face de l’opération
GWL, qui marque une rupture et accélère
les grandes transformations
des friches industrielles situées vers
le port, les docks et les nouvelles îles
d’IJburg.
591 logements sont construits, la
moitié en accession à la propriété,
l’autre en location (dont 60 % de logements
sociaux).
La population est majoritairement
issue de la classe supérieure. Si au
départ la mixité sociale était réelle,
grâce à la diversité de l’offre, à l’aide
aux bas revenus et au blocage des
ventes pendant dix ans, les prix ont
doublé (voire davantage) depuis la
fin de la construction.
Gestion durable
du quartier
Plusieurs associations et groupes administrent
et gèrent le quartier.
L’association De Koepelvereniging,
qui fait office d’organisme de gestion,
réunit la municipalité, les habitants
locataires et propriétaires et
les organismes gérant les logements.
Imaginée dès le plan de développement
afin de veiller au respect des
objectifs durables, elle est créée en
1996 et financée par une cotisation
payée par les habitants. Elle fait le
lien entre les différentes parties prenantes,
dans l’optique de préserver le
caractère écologique du quartier, et
permet de rémunérer un gardien logé
dans le pavillon d’entrée. Également
lieu d’information et d’échanges, elle
publie un journal interne et organise
des rencontres techniques.
Une autre association gère la location
des jardins, dont le mode de gestion
interdit l’utilisation de produits phytosanitaires.
Chaque habitant doit signer une
charte précisant ses devoirs lors de
son arrivée dans le quartier. La Ville
est responsable des espaces publics
(nettoyage, tonte de l’herbe, taille
des haies) et du canal. Les organismes
gérant les logements assurent
leur maintenance avec les propriétaires
particuliers, associés par unité.
Un groupe suit les problèmes que
peut rencontrer le quartier, en relation
avec la police. Un autre groupe
s’occupe de l’entretien des arbres
fruitiers.
FINANCEMENTS
Le projet a bénéficié de subventions
et d’aides fiscales.
Il a notamment reçu des subventions
en tant que projet démonstratif
Car-free housing, mais aussi
pour les techniques innovantes
d’utilisation de l’eau de pluie et
pour l’utilisation de matériaux
sains / écologiques.
Des prêts verts et prêts hypothécaires
verts à taux avantageux ont
également pu être souscrits.
Chaque habitant doit
signer une charte
précisant ses devoirs
lors de son arrivée
dans le quartier.
INFORMATION
Au départ, un journal était édité.
Une newsletter et un site web ont
été lancés en 2009.
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