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l'evolution des modeles et roles feminins dans la societe congolaise ...

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-63-<br />

En fait les causes du divorce sont diverses <strong>et</strong> dépendent de<br />

leur ~ravité prouvée par le conjoint demandant <strong>la</strong> séparation.<br />

L'adultère ne constitue pas une cause de divorce en soi, qu'il<br />

soit du fait de l'homme ou de <strong>la</strong> femme. Il donne lieu en général<br />

au paiement de dommages par l'amant de <strong>la</strong> femme.<br />

Le sort <strong>des</strong> enfants: En général, quelle que soit <strong>la</strong> faute de <strong>la</strong><br />

mère, <strong>la</strong> garde les enfants en bas âge lui est toujours confié,<br />

en raison de l'intérêt affectif de l'enfant.<br />

2 - Le décès<br />

Dans <strong>la</strong> perspective traditionnelle, le décès, s'il romp le<br />

lien individuel, ne romp pas l'alliance <strong>des</strong> deux familles-c<strong>la</strong>ns.<br />

En eff<strong>et</strong>, l'institution du lévirat qui perm<strong>et</strong> de substituer à<br />

l'époux prédécédé l'un <strong>des</strong> membres de sa famille-c<strong>la</strong>n, perm<strong>et</strong>tait<br />

<strong>la</strong> continuation du lien conjugal préétabli. On peut dire ainsi<br />

que le décès d'un <strong>des</strong> époux n'impliquait pas toujours <strong>la</strong> rupture<br />

du lien conjugal, <strong>et</strong> <strong>la</strong> fift de l'alliance entre les famillesc<strong>la</strong>ns<br />

alliés par le mariage .<br />

Toutefois actuellement surtout <strong>dans</strong> les villes, <strong>et</strong> chez les<br />

jeunes, l'institution du lévirat s'applique de moins en moins.<br />

En fait on assiste de plus en plus au r<strong>et</strong>our de <strong>la</strong> femme <strong>et</strong> <strong>des</strong><br />

enfants <strong>dans</strong> leur famille-c<strong>la</strong>n. Ce qui selon Alexis GABOU est une<br />

transgression de l'obligation traditionnelle qui est fait à <strong>la</strong><br />

famille c<strong>la</strong>n du père lorsque celui-ci est décédé, d'élever <strong>et</strong><br />

d'établir les enfants ,jusqu'à leur majorité, moment de leur<br />

départ auprès du c<strong>la</strong>n de leur mère.<br />

Mais de plus en plus <strong>la</strong> réalité est toute autre, <strong>et</strong> nous<br />

touchons là un point essentiel <strong>des</strong> problèmes posés par le veuvage<br />

à l'heure actuelle chez <strong>la</strong> femme. Car, celle-ci devant quitter<br />

le foyer conjugal, de plus en plus les héritiers traditionnels<br />

du mari, ses neveux ou ses frères, s'accaparent <strong>des</strong> biens <strong>la</strong>issés<br />

par le défunt, <strong>et</strong> se déchargent de l'obligation d'élever les<br />

enfants sur <strong>la</strong> veuve, <strong>et</strong> sur sa famille-c<strong>la</strong>n. D'où le souci pour<br />

<strong>la</strong> femme de se garantir <strong>des</strong> points de replis en cas de décès du<br />

mari, ou de divorce.<br />

68_ IL y a une exception à <strong>la</strong> règle, c'est le cas notamment<br />

de <strong>la</strong> femme qui survivait à trois maris successifs <strong>dans</strong> le même<br />

c<strong>la</strong>n, celle-ci n'était lus épousable.

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