ours captif <strong>de</strong> façon que <strong>la</strong> ville ne risque pas <strong>de</strong> perdre son attraction rémunératrice. Etantdonné une telle attitu<strong>de</strong>, promouvoir l’adhésion du public local à <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> l’oursbrun est certainement une tâche difficile. »S’il est bien normal qu’un maire s’inquiète <strong>de</strong> renouveler <strong>les</strong> animaux fétiches <strong>de</strong> sonzoo, il est sidérant <strong>de</strong> constater l’insensibilité du même élu, porté à <strong>de</strong>s responsabilitéssupérieures, au sort d’une figure essentielle du patrimoine naturel, culturel <strong>et</strong> <strong>historique</strong> <strong>de</strong> savallée.L’occasion ratée <strong>de</strong>s procèsNous avons écrit que <strong>les</strong> procès pour <strong>la</strong> mort illégale d’un ours étaient arrivés très tard.Trop tard. Entre 1968 <strong>et</strong> 1998, il s’est écoulé trente ans <strong>et</strong> plus <strong>de</strong> 20 ours sont mortsbraconnés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Pyrénées occi<strong>de</strong>nta<strong>les</strong>. Longtemps, <strong>les</strong> autorités ont fermé <strong>les</strong> yeux, parconnivence <strong>et</strong>/ou par lâch<strong>et</strong>é <strong>et</strong> personne n’a vraiment pris ses responsabilités.Le procès Apiou-Céd<strong>et</strong> (1999)Il a fallu une dénonciation en 1997 pour voir jugés André Apiou, qui vécut par <strong>et</strong> pour<strong>la</strong> chasse <strong>et</strong> <strong>la</strong> braconne toute sa vie, <strong>et</strong> Serge Céd<strong>et</strong> <strong>de</strong>vant le T.G.I. <strong>de</strong> Pau. Ils avaient tuél’ourse "C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>" au mois <strong>de</strong> novembre 1994, ourse dont le réseau <strong>de</strong> suivi ne r<strong>et</strong>rouvait plus<strong>la</strong> trace <strong>et</strong> suspectait <strong>la</strong> mort. Lorsque <strong>les</strong> gar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’O.N.C. allèrent récupérer le squel<strong>et</strong>te enjanvier 1997, il manquait <strong>la</strong> peau, <strong>la</strong> tête <strong>et</strong> <strong>les</strong> pattes, soit <strong>les</strong> trophées qui s’échangent contre<strong>de</strong> grosses sommes d’argent. Au moment <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te affaire, une tête se négociait 40 000 francs(6 000 euros) en Asturies, <strong>la</strong> peau 30 000 francs (4 500 euros). La presse posait une bonnequestion : « Ce<strong>la</strong> dit, <strong>dans</strong> tous <strong>les</strong> cas <strong>de</strong> figure, un chaînon manque : à qui a profité lecrime ? Qui détient <strong>les</strong> trophées ? 43 » A-t-on voulu vraiment aller au bout <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te affaire ?Nous pensons que le juge d’instruction Pons a tenté tout ce qui était en son pouvoir. Sansdoute que d’autres n’ont pas eu c<strong>et</strong>te volonté.À <strong>la</strong> mise en examen <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux chasseurs, <strong>les</strong> réactions tombèrent en casca<strong>de</strong>, maissans effervescence. En eff<strong>et</strong>, l’I.P.H.B. avait initié un travail d’illusionnisme bien au point.« Hormis Jean Bay<strong>la</strong>ucq, c<strong>et</strong> atypique au franc-parler populiste <strong>et</strong> provocateur, tout le mon<strong>de</strong>donnait l’impression <strong>de</strong> ne pas vouloir par <strong>de</strong>s propos enf<strong>la</strong>mmés, casser le fil qui acommencé à se nouer autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> réintroduction entre pro <strong>et</strong> anti-ours. 44 »Le procès <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux hommes s’est tenu le 15 décembre 1998 <strong>dans</strong> une salle comble<strong>de</strong> soutiens aux chasseurs. On notait Jean Lassalle, conseiller général, René Rose, M.Loustau-Chartez maire <strong>de</strong> Lees-Athas, M. Eyt <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée d’Ossau.Monsieur Apiou, impeccable avec ses médail<strong>les</strong> militaires présentait fort bien <strong>et</strong> tenaitplutôt tête au juge : « Oui, je suis un solitaire, un p<strong>et</strong>it chasseur… » Son compagnon, plusjeune <strong>et</strong> d’un caractère moins trempé, était effacé. Ils prétendirent s’être trompés en vou<strong>la</strong>nttirer un sanglier : une défense c<strong>la</strong>ssique. L’avocat <strong>de</strong> <strong>la</strong> S.E.P.A.N.S.O. <strong>et</strong> du F.I.E.P.<strong>de</strong>manda une très grosse somme <strong>de</strong> dommages <strong>et</strong> intérêts. Ce fut une erreur. L’avocat <strong>de</strong> <strong>la</strong>défense. M. Casa<strong>de</strong>baig, avocat réputé du barreau <strong>de</strong> Pau <strong>et</strong> originaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée d’Ossau,s’empara <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour déconsidérer <strong>les</strong> associations (« une main <strong>de</strong> velours <strong>de</strong>rrièreune patte d’ours ») <strong>et</strong> prononça une p<strong>la</strong>idoirie très comp<strong>la</strong>isante à l’égard <strong>de</strong>s ennemis <strong>de</strong>l’ours.Il faut s’imaginer <strong>la</strong> valeur d’exemple que revêt une p<strong>la</strong>idoirie pour ceux à qui elle est<strong>de</strong>stinée. Eh bien, l’avocat <strong>de</strong> MM. Apiou <strong>et</strong> Céd<strong>et</strong>, avec l’exagération qu’on lui connaît,évoqua tour à tour <strong>la</strong> cruauté <strong>de</strong> l’ours <strong>de</strong>puis l’Ancien Testament ! jusqu’à nos jours :43 Marie -C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Aristégui, « L’ours tué en vallée d’Aspe », Sud Ouest, 22 février 1997.44 Christian Aguerre, « La mort <strong>de</strong> l’ours, "C’est une catastrophe" », Sud Ouest, 21 février 1997.36
« réalité <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s sièc<strong>les</strong> ici pour ceux qui vivent <strong>de</strong> <strong>la</strong> montagne. » Narrant <strong>la</strong> chronique<strong>de</strong>s méfaits <strong>de</strong> l’ours, il cita un article du Patriote <strong>de</strong>s Pyrénées <strong>de</strong> 1897 à propos <strong>de</strong> <strong>la</strong> chuted’un troupeau qui aurait été poussé <strong>dans</strong> le vi<strong>de</strong> par l’ours, pour conclure : « Ceux-là<strong>de</strong>venaient val<strong>et</strong>s <strong>de</strong> ferme ou s’exi<strong>la</strong>ient aux Amériques ! » Vint le rappel <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong>primes à <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction en 1938 <strong>et</strong> 1939 par le Conseil général <strong>et</strong> <strong>la</strong> préfecture, puis celui <strong>de</strong>sdélibérations <strong>de</strong> 1996 <strong>et</strong> 1997 <strong>de</strong> l’I.P.H.B. qui ouvraient soit disant <strong>la</strong> porte à unrenforcement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion d’ours. Et arriva c<strong>et</strong>te phrase qui illustre toute l’ambiguïté <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te affaire : « Les mêmes élus qui favorisaient <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction ont le courage politique <strong>de</strong>vouloir le protéger. 45 »C’est que <strong>les</strong> associations parties civi<strong>les</strong> <strong>dans</strong> c<strong>et</strong>te affaire, du moins <strong>la</strong> S.E.P.A.N.S.O.Béarn <strong>et</strong> le F.I.E.P, étaient aussi parties prenantes <strong>dans</strong> <strong>la</strong> mauvaise aventure <strong>de</strong> l’I.P.H.B. <strong>et</strong><strong>de</strong> son fumeux proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> renforcement qui finit aux oubli<strong>et</strong>tes. A <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong> l’audience, nousétions moroses <strong>et</strong> isolés quand Jean Lassalle souriait <strong>et</strong> donnait <strong>de</strong>s poignées <strong>de</strong> main en toussens. Il "tenait" <strong>les</strong> associations par ces délibérations <strong>et</strong> son faux travail <strong>de</strong> pacificationLe 16 février 1999, le T.G.I. <strong>de</strong> Pau condamnait <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux chasseurs à <strong>de</strong>s peinesd’amen<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s dommages intérêt (environ 15 000 euros tout confondu pour <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux) <strong>et</strong> àcinq ans <strong>de</strong> suspension <strong>de</strong> leur permis <strong>de</strong> chasser. Cependant, nous jugeons que sa valeurpédagogique fut très faible. D’une part, l’ourse "Cannelle" fut tuée quelques années après, àfaible distance à vol d’oiseau, au cours d’une battue aux sangliers, preuve que <strong>la</strong> tranquillité àas<strong>sur</strong>er aux ours en c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> critique n’est pas entrée <strong>dans</strong> <strong>les</strong> mœurs. D’autre part, enjuin 2006, lors d’un reportage télévisé <strong>sur</strong> France 3 46 pendant lequel Gérard Caussimont <strong>et</strong>André Apiou intervinrent, ce <strong>de</strong>rnier reconnut avoir légalement tué 13 ( ?) ours <strong>dans</strong> sa vie, <strong>et</strong>personne ne releva sa condamnation par le Tribunal <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> instance <strong>de</strong> Pau !Le procès Marquèze (2008) 47Ce procès <strong>de</strong> René Marquèze qui tua l’ourse "Cannelle" le 1 er novembre 2004 en valléed’Aspe fut une victoire <strong>de</strong>s associations, car tout avait été manifestement prévu pourl’empêcher. Le 18 janvier 2007, le juge d’instruction avait en eff<strong>et</strong> rendu une ordonnance <strong>de</strong>non-lieu qui b<strong>la</strong>nchissait <strong>les</strong> chasseurs <strong>de</strong> toutes leurs fautes <strong>et</strong> tentait <strong>de</strong> démolir <strong>les</strong>déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> Gérard Caussimont, prési<strong>de</strong>nt du F.I.E.P., qui avait repéré avec ses amis <strong>les</strong>indices <strong>de</strong> présence <strong>de</strong> <strong>la</strong> femelle <strong>et</strong> <strong>de</strong> son p<strong>et</strong>it.Fort heureusement <strong>la</strong> Chambre <strong>de</strong> l’instruction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cour d’appel <strong>de</strong> Pau brisait c<strong>et</strong>te<strong>la</strong>mentable ordonnance <strong>et</strong> renvoyait René Marquèze <strong>de</strong>vant le T.G.I par un arrêt très motivédu 6 avril 2007. Un pourvoi en cassation <strong>de</strong> son avocat r<strong>et</strong>arda <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong> l’audience. Leprocès s’est donc déroulé du 12 au 14 mars 2008 <strong>de</strong>vant le T.G.I. <strong>de</strong> Pau, présidé pourl’occasion par un juge unique, <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nte Loub<strong>et</strong>-Porterie.Si en apparence <strong>la</strong> justice a bien fait <strong>les</strong> choses en préparant un procès <strong>sur</strong> <strong>de</strong>ux jours <strong>et</strong><strong>de</strong>mi <strong>et</strong> en faisant revenir tous <strong>les</strong> témoins, nous n’avons pas le sentiment d’avoir assisté auprocès d’un homme qui a tué <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière femelle d’ours <strong>de</strong>s Pyrénées mais, comme leconfieront plusieurs avocats <strong>de</strong>s parties civi<strong>les</strong>, à un procès assez banal <strong>de</strong>vant le Juge auxaffaires familia<strong>les</strong>. C<strong>et</strong>te impression est d’autant plus curieuse que, pour <strong>de</strong>s raisons pratiques,ce procès s’est tenu <strong>dans</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour d’assises, qui est bien évi<strong>de</strong>mment réservée auxaffaires criminel<strong>les</strong>. Et puisque <strong>la</strong> justice avait cru bon <strong>de</strong> ne juger qu’un seul homme, <strong>et</strong> pasl’ensemble <strong>de</strong>s chasseurs <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te battue, chose réc<strong>la</strong>mée par <strong>les</strong> parties civi<strong>les</strong>, il en résultac<strong>et</strong>te impression du pauvre homme seul, <strong>dans</strong> son box, acculé par <strong>les</strong> "méchants écolos".45 Extraits <strong>de</strong> nos notes d’audience.46 Information communiquée par M. Philippe Charlier.47 Pour un compte-rendu assez détaillé, lire S. Carbonnaux, « Le décevant procès <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Cannelle,<strong>de</strong>rnière ourse <strong>de</strong>s Pyrénées », La Gaz<strong>et</strong>te <strong>de</strong>s grands prédateurs, revue <strong>de</strong> l’association FERUS, n°28, été 2008.37
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