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de la strate h (h = 1, .., K) et du groupe i (i = 1, ..., G) s’écritλ ihj (t, X ihj |Z i ) = Z i λ 0h (t) exp(β ′ X ihj ) (2.11)Dans ce modè<strong>le</strong>, la fonction de risque de base λ 0h (t) indexée par h est la fonction de risquede base au temps t pour <strong>le</strong>s sujets de la strate h. Ainsi, ce modè<strong>le</strong> permet d’attribuer unefonction de risque de base différente pour <strong>le</strong>s sujets des différentes strates (par exemp<strong>le</strong>pour des sexes différents). Dans ce type de modè<strong>le</strong> stratifié on suppose que l’effet desvariab<strong>le</strong>s explicatives est <strong>le</strong> même (même β) pour deux individus de strates différentes,alors que <strong>le</strong>ur risque de base est différent.Le modè<strong>le</strong> fait une hypothèse d’indépendance des temps de survie entre groupes.D’autre part il fait l’hypothèse d’indépendance des temps de survie dans chaque groupeconditionnel<strong>le</strong>ment aux effets aléatoires z i .Cette variab<strong>le</strong> de fragilité va représenter l’ensemb<strong>le</strong> des facteurs de risque non observéset commun à un même groupe, qui vont fragiliser <strong>le</strong>s individus d’un même groupe et êtreresponsab<strong>le</strong>s de la dépendance dans <strong>le</strong> groupe. Les sujets des groupes avec une va<strong>le</strong>uré<strong>le</strong>vée de la variab<strong>le</strong> de fragilité subiront l’événement plus tôt en moyenne que ceux desgroupes ayant une faib<strong>le</strong> va<strong>le</strong>ur de l’effet aléatoire. Ainsi <strong>le</strong>s individus <strong>le</strong>s plus fragi<strong>le</strong>sdécèderont plus tôt. On voit bien dans ce modè<strong>le</strong> que si la va<strong>le</strong>ur de l’effet aléatoire pourun groupe est supérieur à 1, <strong>le</strong>s sujets de ce groupe auront un risque plus é<strong>le</strong>vé que dansun modè<strong>le</strong> à risques proportionnels classique où Z i est égal à 1 avec une probabilité de1. Inversement, si Z i est inférieure à 1, <strong>le</strong>s individus du groupe i auront une survie pluslongue que cel<strong>le</strong> prédite sous <strong>le</strong> modè<strong>le</strong> à risques proportionnels classique.Ce modè<strong>le</strong> de survie à effets aléatoires va nous permettre de quantifier la variabilitéentre groupes (ou la dépendance intra-groupe), ce que nous ne pouvions pas évaluerdans un modè<strong>le</strong> à effets fixes ou par une approche margina<strong>le</strong>. D’autre part, il va êtreintéressant de tester l’hypothèse d’indépendance des temps de survie après la prise encompte de certaines variab<strong>le</strong>s explicatives. On va chercher à savoir si certaines variab<strong>le</strong>speuvent expliquer une partie de la dépendance intra-groupe.Une approche par processus de comptage sur <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s à fragilités a été éga<strong>le</strong>mentconsidérée par Gill [34] sur une discussion de l’artic<strong>le</strong> de Clayton et Cuzick [18] et a étéreprise par plusieurs auteurs [70, 74].

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