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REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS 2011 - CBIP

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122 PATHOLOGIE GASTRIQUE ET DUODENALE<br />

l’éradication d’H. pylori est obtenue chez un plus grand nombre de patients<br />

après un traitement séquentiel plutôt qu’après une trithérapie.<br />

• Il est souhaitable de vérifier l’éradication d’H. pylori 4 à 6 semaines après le<br />

traitement par un test respiratoire à l’urée ou par des biopsies gastriques.<br />

• En cas d’échec du traitement, un schéma thérapeutique de plus longue<br />

durée, avec des doses plus élevées de l’inhibiteur de la pompe à protons ou<br />

l’utilisation d’autres antibactériens peut être indiqué, en se basant si possible<br />

sur un antibiogramme.<br />

• L’arrêt du tabagisme augmente les chances de succès du traitement.<br />

• Chez les patients avec un risque accru d’ulcère lors d’un traitement par des<br />

AINS, un inhibiteur de la pompe à protons, un antihistaminique H2 à dose<br />

élevée ou du misoprostol peut être administré en prévention des effets<br />

indésirables des AINS. Certaines études suggèrent que l’éradication de l’H.<br />

pylori avant d’instaurer un traitement par un AINS diminue le risque d’ulcère.<br />

• L’intérêt de l’éradication de l’H. pylori dans d’autres indications que l’ulcère,<br />

p. ex. dans la dyspepsie fonctionnelle (non ulcéreuse), n’est pas établi.<br />

• La durée du traitement par les inhibiteurs de la pompe à protons après<br />

l’éradication d’H. pylori ne dépasse généralement pas 8 semaines dans l’ulcère<br />

gastrique, 4 semaines dans l’ulcère duodénal.<br />

— Reflux gastro-œsophagien<br />

• Voir aussi les conditions de remboursement et les recommandations de<br />

l’INAMI, approuvées par la Commission de Remboursement des Médicaments<br />

(via www.inami.be/drug/fr/drugs/recommendation/PPI_IPP.htm).<br />

• La prise en charge médicamenteuse de la maladie de reflux varie en fonction<br />

de la gravité des plaintes, et en fonction des lésions observées à l’endoscopie.<br />

• En présence de symptômes de reflux peu sévères, les antacides suffisent<br />

souvent.<br />

• En présence de symptômes plus importants, mais lorsque l’endoscopie ne<br />

montre pas de lésions graves [Los Angeles grade O (pas de lésion), ou A ou B<br />

(lésions mineures)], on peut choisir entre la méthode «step-up» (antacides;<br />

ensuite, si pas d’amélioration, antihistaminiques H2; puis, si toujours pas<br />

d’amélioration, inhibiteurs de la pompe à protons d’abord à demi-dose, puis à<br />

dose complète), la méthode «step-down» (commencer par des inhibiteurs de la<br />

pompe à protons à dose complète) ou la méthode «step-in» (c.-à-d. un<br />

antihistaminique H2 ou un inhibiteur de la pompe à protons par intermittence).<br />

En l’absence de lésions, ou en présence de lésions mineures, l’objectif du<br />

traitement consiste juste à obtenir un bon contrôle des symptômes.<br />

• Des données récentes indiquent que l’arrêt brutal des inhibiteurs de la<br />

pompe à protons peut induire des aigreurs d’estomac, ce qui n’a pas été décrit<br />

avec les antihistaminiques H2 [voir Folia de décembre 2009].<br />

• En présence de lésions importantes à l’endoscopie (grade C ou D), on donne<br />

immédiatement un inhibiteur de la pompe à protons; un traitement d’entretien<br />

est nécessaire, même si le patient ne présente plus de symptômes de reflux.<br />

• Il n’y a probablement pas de différence d’efficacité entre les différents<br />

antihistaminiques H2, ni entre les différents inhibiteurs de la pompe à protons.<br />

• L’efficacité des gastroprocinétiques métoclopramide et dompéridone dans le<br />

reflux est douteuse.<br />

• L’œsophagite de reflux n’est pas une indication d’éradication de l’H. pylori.<br />

Interactions<br />

— Résorption variable d’autres médicaments par modification du pH gastrique<br />

(p. ex. diminution de la résorption de l’itraconazole ou du fer).<br />

Précautions particulières<br />

— L’utilisation d’inhibiteurs de la sécrétion acide gastrique peut soulager la<br />

douleur en cas d’affection maligne et dès lors en retarder le diagnostic. Avant<br />

d’instaurer un tel traitement et ultérieurement, il convient donc de s’interroger<br />

quant à la présence d’une éventuelle affection maligne.

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