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REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS 2011 - CBIP

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426 ALLERGIE<br />

Sont discutés ici:<br />

— les antihistaminiques H 1<br />

— les désensibilisants.<br />

12.4.1. ANTIHISTAMINIQUES H1 Ce chapitre discute des antihistaminiques<br />

H1 à usage systémique. Le<br />

pizotifène et l’oxétorone, des antihistaminiques<br />

qui se caractérisent<br />

aussi par des propriétés antisérotoninergiques<br />

marquées, figurent au point<br />

10.9. Antimigraineux. Les antihistaminiques<br />

à usage local sont repris en<br />

15.3. Dermatologie. Les associations<br />

d’un antihistaminique H1 et d’un<br />

sympathicomimétique ou d’un antitussif<br />

sont reprises en 4.2.3.<br />

Positionnement<br />

— Les antihistaminiques H1 plus récents<br />

atteignent à peine le système<br />

nerveux central et ont dès lors pas ou<br />

peu d’effets sédatifs. Ils sont souvent<br />

présentés comme des «antihistaminiques<br />

non sédatifs»; il s’agit de la<br />

cétirizine (et lévocétirizine), de l’ébastine,<br />

de la fexofénadine, de la loratadine<br />

(et desloratadine) et de la mizolastine.<br />

— Les antihistaminiques H1 sont utilisés<br />

dans le traitement symptomatique<br />

de la rhinite allergique [voir Fiche<br />

de transparence «Traitement médicamenteux<br />

de la rhino-conjonctivite allergique<br />

saisonnière (rhume des<br />

foins)»] et de l’urticaire, ainsi que dans<br />

les réactions allergiques ou pseudoallergiques<br />

à des médicaments ou à<br />

d’autres substances.<br />

— Dans le traitement des réactions<br />

allergiques généralisées majeures telles<br />

que le choc anaphylactique, l’administration<br />

d’un antihistaminique n’a<br />

qu’un intérêt limité, l’injection d’épinéphrine<br />

et de corticostéroïdes étant<br />

beaucoup plus importante (voir «Traitement<br />

des réactions anaphylactiques»<br />

dans l’Introduction).<br />

— L’intérêt des antihistaminiques<br />

dans le prurit non lié à une urticaire<br />

n’est pas établi.<br />

— Les rhinites sans composante allergique<br />

et l’asthme bronchique ne<br />

répondent pas aux antihistaminiques.<br />

Le kétotifène n’a pas de place non<br />

12.4. Allergie<br />

plus dans le traitement de l’asthme et<br />

de la BPCO.<br />

— L’utilisation des antihistaminiques<br />

comme antitussifs ne se justifie pas.<br />

— L’utilisation d’antihistaminiques<br />

(diphenhydramine, hydroxyzine) dans<br />

l’insomnie est à déconseiller en raison<br />

du rapport bénéfice-risque défavorable.<br />

— Les associations d’un antihistaminique<br />

H1 et d’un sympathicomimétique,<br />

d’un antitussif ou d’un spasmolytique<br />

sont à déconseiller.<br />

— L’application d’antihistaminiques<br />

sur la peau est à déconseiller en<br />

raison du risque élevé d’hypersensibilité<br />

et de photosensibilisation.<br />

— Certains antihistaminiques, entre<br />

autres la prométhazine, le dimenhydrinate<br />

et la méclozine, sont utilisés<br />

dans le mal des transports, dans<br />

certains troubles labyrinthiques, et<br />

comme antiémétiques (voir aussi<br />

3.4.2.).<br />

— La prométhazine peut être utilisée<br />

par voie intramusculaire dans le traitement<br />

des dystonies aiguës induites<br />

par les antipsychotiques ou des médicaments<br />

apparentés comme le métoclopramide<br />

(voir 10.2. et Folia<br />

d’août 2000).<br />

Contre-indications<br />

— Pour les antihistaminiques H1 nettement<br />

anticholinergiques (surtout la<br />

diphenhydramine, l’hydroxyzine et la<br />

prométhazine): celles des anticholinergiques<br />

(voir «Effets indésirables»<br />

dans l’Introduction).<br />

Effets indésirables<br />

— Effets anticholinergiques (voir «Effets<br />

indésirables» dans l’Introduction):<br />

surtout marqués avec la diphenhydramine,<br />

l’hydroxyzine et la prométhazine.<br />

— Sédation: variable selon les produits,<br />

et selon les individus et l’âge; à<br />

la posologie préconisée, la cétirizine<br />

(et la lévocétirizine), l’ébastine, la<br />

féxofénadine, la loratadine (et la desloratadine)<br />

et la mizolastine ont peu<br />

ou pas de propriétés sédatives.

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