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REPERTOIRE COMMENTE DES MEDICAMENTS 2011 - CBIP

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222 PROGESTATIFS<br />

6.6. Progestatifs<br />

La progestérone n’est pas active par voie orale sauf sous une forme micronisée;<br />

elle peut aussi être administrée sous cette forme par voie vaginale en vue<br />

d’obtenir un effet systémique. On utilise surtout des progestatifs synthétiques<br />

dérivés de la progestérone ou de la 17-α-hydroxyprogestérone, et de la<br />

testostérone, de la nortestostérone ou de la norprogestérone.<br />

Les associations estroprogestatives pour la contraception et pour les plaintes<br />

liées à la ménopause ou de la substitution hormonale sont discutées aux points<br />

6.2. et 6.3.<br />

Positionnement<br />

— Le lynestrénol et d’autres dérivés de la 19-nortestostérone (p. ex. la<br />

noréthistérone et le norgestrel), ont des propriétés androgéniques et anabolisantes.<br />

Ceci peut être important pour préciser les indications et les contreindications.<br />

Les progestatifs introduits plus récemment (désogestrel, norgestimate,<br />

gestodène) sont des dérivés du norgestrel; le lévonorgestrel est<br />

l’énantiomère actif du norgestrel.<br />

— Les progestatifs peuvent être administrés de façon cyclique ou en continu;<br />

un traitement cyclique (de 10 à 14 jours) n’a de sens qu’en présence d’une<br />

imprégnation estrogénique suffisante pendant les semaines précédentes.<br />

— Les progestatifs n’ont pas de place dans le traitement de la dysménorrhée,<br />

des ménorragies et du syndrome prémenstruel, à l’exception du dispositif intrautérin<br />

(DIU) à base de lévonorgestrel qui peut être utilisé dans les ménorragies<br />

idiopathiques.<br />

— La progestérone naturelle (par voie orale ou vaginale) ou un de ses dérivés (la<br />

dydrogestérone) peut être prescrite pour soutenir la phase lutéale si une<br />

déficience du corps jaune est suspectée, notamment chez les femmes chez<br />

lesquelles l’ovulation a été induite par des analogues de la gonadoréline (voir<br />

6.5.3.).<br />

— Des pertes sanguines pendant le premier trimestre de la grossesse (menace<br />

d’avortement) sont rarement le signe d’une carence en progestérone, et ne<br />

constituent pas en soi une indication pour un traitement par la progestérone.<br />

— La progestérone est proposée sans beaucoup d’arguments, par voie locale,<br />

en cas de masthopathies et de masthodynies bénignes.<br />

Indications<br />

— Contraception: seuls (minipilule, piqûre contraceptive, implant, intra-utérin),<br />

ou en association à des estrogènes (voir 6.2.1. et 6.2.2.).<br />

— Contraception d’urgence («morning-after pill», voir 6.2.3.).<br />

— Substitution après la ménopause (oral, intra-utérin): en association avec des<br />

estrogènes (voir 6.3.2.).<br />

— Aménorrhée ou saignements anovulatoires.<br />

— Pour retarder les menstruations.<br />

— Endométriose.<br />

— Ménorragies idiopathiques (intra-utérin).<br />

— Cancers hormonodépendants, p.ex. de l’endomètre ou de la prostate,<br />

indication spécifiée au niveau des spécialités concernées.<br />

Contre-indications<br />

— Les progestatifs ayant des propriétés androgéniques sont contreindiqués<br />

pendant la grossesse.<br />

Effets indésirables<br />

— Modifications du métabolisme lipidique et glucidique.<br />

— Nausées, vomissements, diarrhée.<br />

— Diminution de la libido.

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