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CHIMIE

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(*) La masse des noyaux étant beaucoup<br />

plus importante que celle des électrons,<br />

les noyaux ont des mouvements<br />

beaucoup plus lents que les électrons.<br />

Cette approximation est valable dans le<br />

cas des molécules isolées.<br />

I Les orbitales moléculaires<br />

1.1 De l’atome à la molécule<br />

1.1.1. Analyse du problème<br />

COURS<br />

La description des niveaux énergétiques électroniques des molécules et/ou des<br />

ions polyélectroniques passe par l’analyse de toutes les interactions susceptibles<br />

d’y exister.<br />

Les difficultés, déjà rencontrées pour la description des interactions qui lient<br />

les n électrons et l’unique noyau du système que constitue l’atome isolé, vont,<br />

non seulement persister ici, mais être amplifiées par le fait que l’espèce considérée<br />

comporte parfois un nombre N a très élevé de noyaux atomiques. Par<br />

exemple :<br />

• N a = 2 seulement, dans la molécule de dihydrogène H 2 ;<br />

• N a = 37, dans l’ion triéthylènediaminenickel (II) [Ni(NH 2CH 2CH 2NH 2) 3] 2+ .<br />

Il en résulte que la description de l’énergie potentielle du système, uniquement<br />

fonction des interactions électron-électron E-E et électron-noyau E-N dans<br />

le cas d’un atome isolé, doit en outre faire intervenir, dans une molécule, des<br />

interactions noyau-noyau N-N. Le nombre d’interactions croît très rapidement.<br />

Déjà, pour la molécule de dihydrogène, avec deux noyaux et deux électrons,<br />

il faut considérer six interactions : 1 E-E , 4 E-N et 1 N-N.<br />

Le traitement complet du problème par la Mécanique quantique, déjà délicat<br />

pour un atome, devient quasiment impossible, voire irréaliste, pour une molécule,<br />

le nombre de paramètres à considérer augmentant rapidement.<br />

Il faut donc émettre des hypothèses simplificatrices. Dans quelques cas simples,<br />

elles permettent d’établir rapidement une expression approchée de la<br />

fonction d’onde y suffisante pour décrire correctement les propriétés de la<br />

molécule.<br />

1.1.2. Approximations<br />

La fonction d’onde y dépendant des coordonnées R i des p noyaux et r i des<br />

q électrons du système, tous les modèles utilisés reposent alors sur l’extension<br />

à l’échelle moléculaire des approximations déjà utilisées au chapitre 9 pour<br />

décrire la fonction d’onde de l’atome isolé.<br />

■ Approximation de Born-Oppenheimer<br />

L’approximation de Born-Oppenheimer assimile chaque noyau à une charge<br />

positive immobile (*) , de sorte que la fonction y est indépendante des coordonnées<br />

des noyaux. Les électrons se meuvent dans le champ créé par les noyaux<br />

immobiles. Le référentiel d’étude est lié aux noyaux.<br />

y = y noyaux (R 1, R 2 … R i, …, R p) . y électrons (r 1, r 2 … r i, …, r q)<br />

= A . y électrons (r 1, r 2 … r i, …, r q)<br />

■ Approximation de Slater<br />

Structure électronique des molécules<br />

10<br />

L’approximation de Slater, connue également sous le nom d’approximation<br />

orbitalaire, considère la fonction d’onde électronique globale y comme un<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

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