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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

330<br />

A<br />

11<br />

Interactions de faible énergie<br />

d<br />

– q +q<br />

ep<br />

ep = q.RAB<br />

Doc. 1 Un dipôle est caractérisé<br />

par un moment dipolaire rp avec<br />

p = q . d ; p s’exprime, dans le système<br />

international d’unités en C.m,<br />

mais en pratique on utilise le<br />

debye D.<br />

+ d<br />

I<br />

– d<br />

Cl H<br />

+ 3d<br />

C<br />

rp<br />

rp<br />

B<br />

– d<br />

I<br />

– d<br />

I<br />

I<br />

– d<br />

Doc. 2 Le chlorure d’iode I-Cl<br />

(θ fus =27°C) et l’iodoforme HCI 3<br />

(θ fus =119 °C) sont polaires.<br />

q<br />

rp 1<br />

A j rpB d<br />

q 2<br />

Doc. 3 Interaction de deux dipôles<br />

permanents fixes.<br />

a)<br />

b)<br />

A<br />

rp A<br />

rp A<br />

A<br />

rp B<br />

rp B<br />

Doc. 4 Orientations privilégiées<br />

particulièrement stables de deux<br />

dipôles.<br />

B<br />

B<br />

1 Les interactions de van der Waals<br />

1.1 Présentation<br />

Les interactions de van der Waals qui se rencontrent dans tous les types<br />

de composés mettent en jeu des forces électrostatiques attractives entre<br />

dipôles. Elles se caractérisent par :<br />

– une faible énergie (quelques dizaines de kilojoules par mole) ;<br />

– une action de courte portée (quelques centaines de picomètres).<br />

Lorsque deux molécules A et B sont suffisamment proches, trois situations peuvent<br />

se rencontrer auxquelles correspondent trois types d’interactions de van<br />

der Waals :<br />

– A et B présentent tous les deux un moment dipolaire permanent (doc. 1 et 2) ;<br />

– A possède un moment dipolaire permanent et B n’en présente pas ;<br />

– A et B ne présentent ni l’une ni l’autre de moment dipolaire permanent.<br />

1.2 Interactions entre deux dipôles permanents<br />

Deux cas sont à considérer suivant que les molécules polaires sont fixes ou<br />

peuvent tourner sous l’effet de l’agitation thermique.<br />

1.2.1. Dipôles permanents fixes<br />

Pour deux dipôles fixes permanents ApA et ApB, l’énergie potentielle d’interaction<br />

E dépend de leur orientation relative (doc. 3). Ainsi dans le vide :<br />

E =– .(2 cosq1 . cosq2 – sinq1 . sinq2 . cosj) (11.1)<br />

Lorsque les deux dipôles sont coplanaires (j =0), deux positions sont particulièrement<br />

stables (doc. 4). La première (doc. 4 a) correspond à l’énergie minimale<br />

:<br />

2.pA.pB E =– (11.2)<br />

4p.eo.d3 pA.pB <br />

4 π . e o . d 3<br />

Dans le cas de cristaux moléculaires (doc. 2), les dipôles permanents sont de<br />

même nature p A = p B = p et lorsque les dipôles sont alignés :<br />

E =–<br />

2. p 2<br />

<br />

4p . eo . d 3<br />

Ce type d’interactions entre molécules identiques assure la cohésion des cristaux<br />

de monoxyde d’azote NO (qfus =–164 °C ; p =0,15 D), de monoxyde de<br />

carbone (q fus =–205 °C ; p =0,4 D) ou d’ozone (q fus =–193 °C ; p =0,66 D).<br />

1.2.2. Dipôles permanents mobiles :effet d’orientation<br />

ou interaction de Keesom<br />

Dans un gaz réel, en phase liquide ou en solution, les molécules ne sont pas<br />

dans une position figée et sont susceptibles de se déplacer et de tourner. Les<br />

interactions électrostatiques exercées entre p A et p B, lorsqu’ils sont proches,<br />

tendent alors à orienter les dipôles dans l’une des directions privilégiées représentées<br />

au document 4 mais cet effet électrostatique d’orientation est concurrencé<br />

par l’agitation thermique des molécules, qui tend à réorienter les dipôles<br />

dans des directions aléatoires.

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