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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

300<br />

10<br />

Structure électronique des molécules<br />

(*) L’approximation qui consiste à négliger<br />

S devant l’unité est parfois préconisée<br />

pour simplifier l’écriture des<br />

expressions de j+ et de j– , le coefficient<br />

de normation des fonctions j+ et<br />

j– étant alors égal, dans les deux<br />

cas, à . Cette approximation est net-<br />

tement injustifiée dans le cas de l’ion H 2 +<br />

pour lequel S = 0,586 lorsque<br />

dH–H(H2 + ) = 2. ao. L’effet est moins<br />

important dans les autres édifices.<br />

A 1<br />

I<br />

A 2<br />

Doc. 2 I est le milieu du segment<br />

internucléaire.<br />

(**) L’O.M. j + est symétrique par rapport<br />

au centre I du segment A 1 A 2 : l’indice<br />

g peut lui être attribué : j g (de<br />

l’allemand gerade : pair).<br />

L’O.M. j – est antisymétrique par rapport<br />

à ce centre I : elle peut être notée<br />

j u (pour ungerade : impair).<br />

H 1 H 2<br />

Doc. 3 La valeur de l’intégrale de<br />

recouvrement S résulte essentiellement<br />

de l’intégration dans les<br />

zones où les O.A. 1s 1 et 1s 2 ont<br />

simultanément des valeurs assez<br />

importantes, c’est-à-dire se recouvrent<br />

(zone en bleu foncé).<br />

Les deux O.M. de la molécule homonucléaire ont alors pour expressions analytiques<br />

(*) :<br />

1<br />

1<br />

j + = .(c1+ c2) j – = .(c1– c<br />

2(1+S)<br />

2(1–S) 2)<br />

1.2.2. Propriétés des O.M.<br />

■ Une première propriété importante des deux orbitales moléculaires j + et j –<br />

tient à leur symétrie. La permutation des noyaux A 1 et A 2 , dont l’effet est d’inverser<br />

la direction de l’axe internucléaire, aboutit, en effet, à des expressions<br />

comparables à celles obtenues au paragraphe 1.2.1. (doc. 2).<br />

j' + = . (c 2 + c 1)= .(c 1+ c 2) = j +<br />

j' – = . (c 2 – c 1)= – .(c 1– c 2) = – j –<br />

Ainsi, la fonction j + , qui reste inchangée dans l’opération, est une fonction<br />

symétrique. L’inversion de signe de la fonction j – indique, en<br />

revanche, que celle-ci est antisymétrique (**) .<br />

■ Une autre propriété importante de ces deux orbitales moléculaires j + et j –<br />

s’obtient en calculant leur intégrale de recouvrement I :<br />

I= = .d3 1<br />

t<br />

2(1+S) .(c1 +c 1<br />

2 ) .<br />

2(1–S) .(c1 –c2 )<br />

j + . j – . d 3 t<br />

espace<br />

=<br />

= (1 + S – S – 1) = 0<br />

Les deux O.M. ϕ + et ϕ – ne se recouvrent pas : elles sont orthogonales.<br />

2 Espèces diatomiques homonucléaires<br />

de la première période<br />

2.1 Orbitales moléculaires de l’ion diatomique H 2 +<br />

Le nombre d’espèces diatomiques homonucléaires mettant en jeu des éléments<br />

de la première période est nécessairement très limité : la règle du duet<br />

implique la présence d’au plus deux électrons autour du noyau ; c’est le cas<br />

pour les atomes d’hydrogène et d’hélium.<br />

À titre d’exemple de système à deux noyaux et un électron, nous allons considérer<br />

le cas de l’ion diatomique H 2 + .<br />

2.1.1. Représentation des O.M.<br />

2 3<br />

c1 . d t + c1 . c2 . d 3 t – c2 . c1 . d 3 2 3<br />

t – c2 . d t<br />

Le système est alors constitué de deux protons H 1 et H 2 , placés respectivement<br />

aux positions A 1 et A 2 (cf. doc. 1), et d’un électron. Les orbitales atomiques<br />

c 1 et c 2 en interaction sont les orbitales 1s qui décriraient l’électron<br />

autour de H 1 ou de H 2 (doc. 3) :<br />

c 1 = c(1s H 1) = 1s 1 et c 2 = c(1s H 2) = 1s 2

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