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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

306<br />

10<br />

Structure électronique des molécules<br />

1) Établir la configuration de l’ion H 2 – et déterminer<br />

son indice de liaison.<br />

2) Établir le bilan énergétique des interactions pour<br />

les espèces diatomiques H 2 et H – 2. Commenter.<br />

3) L’ion H – 2 a-t-il un caractère oxydant ou réducteur ?<br />

1) L’ion H 2 – dispose de trois électrons (un par atome<br />

de H auxquels se rajoute celui de la charge négative)<br />

qui vont occuper les niveaux des O.M. s s et s s*. D’où<br />

la configuration s 2 s s s* 1 .<br />

s ∗ s<br />

1s 1s<br />

L’indice de liaison qui le caractérise,<br />

I (H 2 – ) = (2 – 1) = 0,5 , est identique à celui trouvé<br />

pour H 2 + .Étant inférieur à l’indice de liaison de<br />

s s<br />

APPLICATION 1<br />

Propriétés de l’ion H – 2<br />

H 2, il confère donc à l’ion H 2 – une stabilité moindre<br />

que celle de H 2 .<br />

2) Le bilan énergétique des interactions pour l’ion H2 –<br />

est égal à 2 ∆E s + ∆E s*. Dans le cas de la molécule<br />

de dihydrogène, ce bilan est égal à 2 ∆E s.<br />

2 ∆E s 2 ∆E s + ∆E s∗ puisqu’un niveau antiliant est<br />

déstabilisé davantage que le niveau liant correspondant<br />

n’est stabilisé. Le bilan énergétique des interactions<br />

est donc plus favorable dans le cas de la<br />

molécule de dihydrogène que dans le cas de l’ion H – 2.<br />

Ceci s’explique par le fait que l’électron du niveau<br />

s s* 1 est moins stable que dans l’atome d’hydrogène,<br />

de sorte qu’il aura tendance à partir spontanément :<br />

H 2 – sera donc une entité très instable.<br />

3) Le processus d’équation : H – 2 → H 2 + e – est<br />

favorisé puisque la molécule de dihydrogène est plus<br />

stable que l’ion H – 2. L’ion H – 2 a donc un caractère<br />

réducteur.<br />

Pour s’entraîner : ex. 3<br />

2.2.3. Énergie d’un édifice diatomique homonucléaire<br />

Dans le cas de l’ion H 2 + dans son état fondamental, l’énergie globale Eg de l’édifice<br />

(somme de l’énergie de répulsion internucléaire et de l’énergie électronique)<br />

peut être déterminée par le calcul (résolution de l’équation de Schrödinger)<br />

pour différentes valeurs de la distance internucléaire d 12. Le document 14 présente<br />

les résultats obtenus.<br />

Cette énergie tend vers la valeur – 13,6 eV lorsque la distance d 12 tend vers<br />

l’infini (la dissociation conduit à un atome d’hydrogène et un proton), ce qui<br />

correspond à l’énergie E 1s de l’atome d’hydrogène dans son état fondamental<br />

(l’origine des énergies correspond à l’électron et aux deux noyaux infiniment<br />

éloignés les uns des autres).<br />

Cette courbe présente un minimum pour d 12 = 106 pm ≈ 2 a 0. L’énergie correspondante<br />

E g min est égale à -16,4 eV. Nous pouvons en déduire l’énergie de<br />

dissociation : E dis = E 1s – E g min = 2,8 eV = 2,7 . 10 2 kJ . mol –1 , valeur en accord<br />

avec la valeur expérimentale. La distance entre les deux noyaux d’hydrogène<br />

correspondant à ce minimum est la distance d’équilibre, ou longueur de liaison,<br />

d e de l’édifice diatomique.<br />

L’énergie électronique E σ peut également être déterminée pour toutes les valeurs<br />

de la distance d 12.Elle décroît de manière monotone quand d 12 décroît. Quand<br />

d 12 = 0 (situation correspondant aux deux noyaux confondus, c’est-à-dire à un<br />

noyau d’hélium, et à une intégrale de recouvrement S = 1), l’énergie<br />

électronique est égale à – 54,4 eV, ce qui correspond à l’énergie de l’ion He +<br />

dans son état fondamental.

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