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CHIMIE

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© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

COURS<br />

596<br />

1<br />

E (V )<br />

dE<br />

– dV2<br />

0 10<br />

19<br />

Équilibres d’oxydo-réduction<br />

E<br />

20 30 40<br />

V 2<br />

Doc. 34 Tracé expérimental de :<br />

EPt = f (V2)enpointillés. dE<br />

Le graphe tracé (en trait plein) à<br />

dV2<br />

l’aide d’un ordinateur permet de<br />

déterminer VE2 .<br />

(*) Il est vivement déconseillé d’utiliser<br />

la méthode des tangentes pour déterminer<br />

le point équivalence E ; en effet la<br />

courbe E = f(V2) n’est généralement pas<br />

symétrique par rapport à ce point.<br />

Ce résultat est général :<br />

Lors du suivi d’un titrage par potentiométrie, le potentiel de l’électrode de<br />

mesure subit une brusque variation au voisinage de l’équivalence.<br />

L’équivalence correspondant, comme pour les titrages suivis par pH-métrie, à un<br />

point d’inflexion, elle peut être déterminée en traçant le graphe et en repé-<br />

rant l’extremum de cette fonction. L’utilisation d’un logiciel de tracé de graphes<br />

facilite cette étude. (*)<br />

6.3 Étude théorique de E = f (x)<br />

Afin de comparer diverses courbes de titrage, il est intéressant de tracer, non pas<br />

E = f (V 2), mais E = f (x) en posant :<br />

x = (19.10)<br />

soit : x = (19.11)<br />

Àl’équivalence, x = 1.<br />

Quatre cas sont à envisager : x = 0 ; 0 < x < 1 ; x = 1 ; x > 1.<br />

■ V 2 = 0 , soit x = 0<br />

En toute rigueur, si la solution ne contenait que des ions Fe 2+ , le potentiel rédox<br />

des couples en solution ne pourrait être déterminé en appliquant la relation de Nernst<br />

au couple Fe 3+ / Fe 2+ . En fait, la solution contient des traces d’ions Fe 3+ , résultant<br />

de l’oxydation des ions Fe 2+ par le dioxygène dissous dans la solution ; aussi le<br />

potentiel du couple Fe 3+ / Fe 2+ peut-il être mesuré, mais dépend de la « fraîcheur »<br />

de la solution dosée.<br />

■ Avant l’équivalence : 0 < V 2 < V 2E , soit 0 < x < 1<br />

À tout instant, lors du titrage, la stœchiométrie de la réaction impose :<br />

n(Ce 3+ ) = n(Fe 3+ ) soit [Ce 3+ ] = [Fe 3+ ] (19.12)<br />

d’où le bilan :<br />

Ce4+ + Fe2+ = Ce3+ + Fe3+ quantités introduites C2V2 C1V1 0 0<br />

quantités à l’équilibre e C1V1 – C2V2 C2V2 C2V2<br />

Le potentiel E des couples en solution se détermine, à tout instant du titrage, en<br />

appliquant la formule de Nernst à l’un quelconque des deux couples. Avant<br />

l’équivalence, il est plus facile d’exprimer les quantités n(Fe 3+ ) et n(Fe 2+ ) ;<br />

d’où : E = E 0 1 +0,060 log<br />

soit ici : E = E 0 1 +0,060 log<br />

En divisant chacun des termes sous le log par C 1 . V 1 , il vient, en utilisant la<br />

relation (19.11) :<br />

Remarque<br />

E = E 0 1 +0,060 log (19.13)<br />

À la demi-équivalence, x = 0,5 ; E = E 0 1 . La lecture de la valeur de E pour<br />

V = VE /2permet de connaître E 0 (Fe 3+ /Fe 2+ ) (cf. doc. 35 et § 6.4).

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