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CHIMIE

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a)<br />

1s 1<br />

b)<br />

1s 1<br />

c ou j<br />

H 1<br />

c ou j<br />

H 1<br />

j +<br />

j –<br />

H 2<br />

H 2<br />

1s 2<br />

1s 2<br />

Doc. 4 Représentation, dans un<br />

plan contenant l’axe internucléaire<br />

H1 –H2 , des orbitales 1s1 et 1s2 (1s = A . exp – r<br />

) et des orbitales<br />

a0<br />

+<br />

moléculaires de l’ion diatomique H2 :<br />

a) j + ;<br />

b) j – .<br />

1s 1 2<br />

1s 2 ou j 2 +<br />

H 1<br />

D +<br />

2 (1s 1 . 1s 2)<br />

H 2<br />

1s 2 2<br />

Doc. 5 Représentation, dans un plan<br />

contenant l’axe internucléaire<br />

H 1 – H 2 , de la densité de probabilité<br />

de présence de l’électron de l’ion<br />

diatomique H 2 + lorsque cet électron<br />

est décrit par l’orbitale moléculaire<br />

j + : D + = j + 2 .<br />

Les orbitales moléculaires qui caractérisent l’ion H 2 + s’écrivent donc :<br />

j + =<br />

1<br />

2(1+S) .(1s 1 +1s 2 )<br />

COURS<br />

Leur représentation dans un plan de symétrie contenant l’axe des noyaux est<br />

présentée au document 4. Les caractères, pair de j + et impair de j – , sont nettement<br />

apparents.<br />

2.1.2. Densité de probabilité de présence<br />

La densité de probabilité de présence D des électrons, au sein des O.M. j + et<br />

j – , découle des expressions analytiques de celles-ci. En un point quelconque<br />

de l’espace, elles s’écrivent :<br />

1<br />

2 2<br />

D + = = . (1s1 + 1s2 + 2. 1s1. 1s<br />

2(1+S)<br />

2)<br />

.(1s1 +1s 2<br />

2 )<br />

1<br />

2 2<br />

D – = = . (1s1 + 1s2 – 2. 1s1. 1s<br />

2(1–S)<br />

2)<br />

(1s1 –1s 2<br />

2 )<br />

Hormis le coefficient de normation, ces deux densités de probabilité diffèrent<br />

par un aspect important, celui du signe du produit 1s 1 . 1s 2 :<br />

• Étant positif pour D + , il provoque un accroissement de la densité de probabilité<br />

de présence de l’électron dans la zone internucléaire. La liaison est<br />

alors assurée par la densité électronique internucléaire élevée, d’où le nom<br />

d’orbitale moléculaire liante donnée à l’orbitale moléculaire j + .<br />

• À l’inverse, une diminution de la densité de probabilité de présence se produit<br />

pour l’orbitale nucléaire j – . La probabilité de trouver l’électron entre les<br />

deux noyaux est alors très faible. L’O.M. j – est donc définie comme orbitale<br />

moléculaire antiliante.<br />

Avec une expression analytique de la forme A . exp – pour une orbitale<br />

r<br />

a0 1s (cf. chap. 9), les densités électroniques D + et D – font toutes deux intervenir<br />

trois termes qui décroissent exponentiellement en fonction des distances r 1<br />

de l’électron à l’atome H 1 pour le premier, r 2 à l’atome H 2 pour le deuxième,<br />

de la somme (r 1 + r 2) pour le troisième, avec respectivement 1s i 2 = A 2 . exp<br />

et 1s1 . 1s2 = A2 . exp – .<br />

r1 + r2 a0 Structure électronique des molécules<br />

Si la symétrie sphérique de l’orbitale 1s perdure pour les deux premiers termes,<br />

il n’est est plus de même pour le troisième. Celui-ci présente la particularité<br />

de rester constant tout au long du segment internucléaire H 1 –H 2 , la somme<br />

r 1 + r 2 étant alors égale à la distance internucléaire d 12 . Il en résulte un maximum<br />

pour la densité de probabilité D + (doc. 5) et un minimum pour la densité<br />

D – (doc. 6, page suivante), sur ce segment internucléaire.<br />

2.1.3. Surfaces d’isodensité électronique<br />

j – =<br />

10<br />

1<br />

2(1–S) .(1s 1 –1s 2 )<br />

– 2 r i<br />

a 0<br />

Le problème de la représentation des surfaces d’isodensité électronique est<br />

complexe car celles-ci dépendent fortement de la nature des O.A. qui interagissent.<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

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