29.06.2013 Views

CHIMIE

CHIMIE

CHIMIE

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

alcane<br />

Doc. 16 Températures d’ébullition<br />

sous 1,013 bar d’alcanes isomères<br />

de formule brute C 5H 12.<br />

O<br />

C 2H 5 O<br />

formule<br />

topologique<br />

H<br />

H<br />

H<br />

H<br />

O<br />

O<br />

H<br />

C 2H 5<br />

C 2H 5<br />

C 2H 5<br />

Doc. 17 Liaisons hydrogène dans<br />

l’éthanol.<br />

O<br />

– d + d<br />

A H B<br />

qéb (°C)<br />

pentane 36,1<br />

2-méthyl<br />

butane 29,9<br />

2,2diméthylpropane<br />

9,4<br />

Doc. 18 Formation d’une liaison<br />

hydrogène : les atomes A, H et B<br />

sont en général alignés. On représente<br />

généralement cette liaison en<br />

pointillés.<br />

1.7.2. Influence de la polarité<br />

COURS<br />

L’influence de la polarité des molécules sur l’importance des attractions intramoléculaires<br />

peut être illustrée en comparant les températures d’ébullition des<br />

deux diastéréoisomères E et Z du 1,2-dichloroéthène :<br />

Cl Cl<br />

C=C<br />

H rp H<br />

p = 1,91 D ; q éb = 60 °C<br />

Ces deux molécules stéréoisomères ont des volumes comparables. Les interactions<br />

de London y sont donc du même ordre de grandeur. La présence d’un<br />

moment dipolaire permanent dans le diastéréoisomère Z fait intervenir des<br />

interactions de van der Waals supplémentaires de type dipôle-dipôle justifiant<br />

des attractions plus fortes entre les molécules de ce stéréoisomère.<br />

• D’autres propriétés des liquides s’interprètent à l’aide des interactions de<br />

London : c’est le cas de la viscosité des hydrocarbures qui croît des essences<br />

(alcanes en C 8) aux huiles (alcanes ayant au moins vingt atomes de carbone).<br />

2 La liaison hydrogène<br />

2.1 Mise en évidence<br />

Considérons les molécules d’éthanol (a) et de méthoxyméthane (b), composés<br />

isomères de formule brute C 2H 6O :<br />

CH3–CH2–O H<br />

(a)<br />

p = 1,7D<br />

Interactions de faible énergie<br />

Ces deux molécules ont des moments dipolaires permanents relativement<br />

proches et des volumes comparables, donc des polarisabilités voisines. Aussi<br />

peut-on penser que les interactions dipôle-dipôle et dipôle instantané-dipôle<br />

instantané qui s’exercent entre les molécules d’éthanol d’une part et les<br />

molécules de méthoxyméthane d’autre part sont du même ordre de grandeur.<br />

L’éthanol et le méthoxyméthane devraient donc avoir des températures d’ébullition<br />

voisines, ce qui n’est en réalité pas le cas. En effet, l’éthanol bout à 78 °C<br />

et le méthoxyméthane à –25°C.<br />

L’éthanol présente donc à l’état liquide, des forces intermoléculaires attractives<br />

supplémentaires qui s’ajoutent aux forces de van der Waals. Ces interactions<br />

sont appelées liaisons hydrogène (doc. 17).<br />

2.2 Caractéristiques de la liaison hydrogène<br />

2.2.1. Formation d’une liaison hydrogène<br />

Pour s’entraîner : ex. 8, 9 et 10<br />

O<br />

H3C CH3 p = 1,3D<br />

Une liaison hydrogène se forme lorsqu’un atome d’hydrogène lié à un<br />

atome A très électronégatif, interagit avec un atome B, également très<br />

électronégatif et porteur d’un doublet libre (doc. 18).<br />

(b)<br />

H Cl<br />

C=C<br />

Cl H<br />

p = 0 D ; q éb = 40 °C<br />

11<br />

© Hachette Livre – H Prépa / Chimie, 1 re année, PCSI –La photocopie non autorisée est un délit<br />

335

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!